07 février 2010

Fool's Gold

La dernière petite trouvaille de Vabu ! On peut dire qu'elle a toujours le flair !!!

04 juin 2009

Secteur S - le clip deux ans après

Cela fait un bail que nous n'avons pas été faire un tour sur le babuvati... de l'eau a coulé sous les ponts depuis, la vie poursuit son cours.

Lire ces quelques lignes m'a replongé deux ans en arrière, nous étions presque rentrés déjà.

Nous vous avions promis de nouveaux articles, de nouvelles photos. Rien n'a été fait. Nous nous en excusons mais je pense que le petit "Comme un rêve" était un prémisse à cet abandon.

Je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce blog par la suite. Mais ce soir, un petit hommage à nos amis sénégalais de Saint Louis, le Secteur S

02 septembre 2007

Comme un rêve



Et voilà, cela fait maintenant plus d'un mois que le Babuvati a remis les pieds en terre européenne. Chacun a d'ailleurs repris son corps respectif - fini la bicéphalie ! - et son identité. Vabu est redevenue Valérie et Bati, Timothée. Chacun a aussi un peu vécu de son côté, dans le confort douillet de nos foyers familiaux respectifs.

Valérie est déjà repartie au travail. Timothée lui en cherche. Tous deux courent et courent après le temps... Mais que nous a donc appris l'Afrique ?

Impression étrange. Deux ans et demi hors d'Europe pour Valérie, un tout petit peu moins pour Timothée. Et, en quelques jours, si ce n'est quelques heures, les repères sont repris, on se prend à s'impatienter pour les cinq minutes de retard du RER, on sort sur Paris, on s'énerve dans les bouchons du périphérique... que l'Afrique est loin, déjà ! Comme si tout ce voyage, toutes ces rencontres, toute une année, avaient été une parenthèse intemporelle. Nous l'avons vécu, sûr ! Mais quand ? Cela pourrait être deux ans auparavant tout comme hier, je ne sais plus, je ne sais pas.

Un peu triste tout ça, non ?

Certes. Mais la vie continue, nous sommes presque toujours dans l'action, ce qui d'ailleurs doit être à l'origine de notre réintégration quasi immédiate, et tout va bien. Juste une chose primordiale : Vigilance ! Ne pas oublier tout cela, ces sensations, ces gens qui vivent leur quotidien là-bas, au-delà de la grande-eau et des sables, ces gens que nous avons rencontrés, qui aujourd'hui nous paraissent presque irréels, intemporels. Le quotidien de là-bas, tout simplement.



20 juillet 2007

... my friend

Marrakech, 20 juillet 2007

Le Babuvati vaque à ses dernières occupations africaines, à savoir déambuler dans les ruelles de la Médina et du quartier juif, se faire inviter à boire un thé par un viel homme qui nous offrira ensuite quelques figues de barabarie, sur le vif. Le vieillard, ancien ouvrier des haut-fourneaux de Longwi (Moselle), nous touche, nous l'invitons à une promenade dans un parc (payant) afin de discuter, mais celui-ci disparait après avoir acheté sa cigarette.

Belle dernière rencontre africaine, tout au long du voyage, elle aura souvent été généreuse, mais perpétuellement insaisissable ! (mais peut être que le vieux n'avait pas envie de se ballader avec le gazou et la gazelle, comme y disent !)

C'est donc le dernier post écrit depuis le continent noir. A vrai dire, ce continent noir, il nous semble l'avoir quitté il y a déjà une bonne semaine, de l'autre côté du fleuve Sénégal en fait. Là, à la frontière Mauritano-sénégalaise, c'est un autre monde qui commence. Les dunes apparaissent immédiatement, les visages se font plus clairs, voire blanchatres pour les femmes chez qui la paleur est un attribut de beauté. Et que dire du Maroc, après ces 12 mois en Afrique Subsaharienne, nous nous sentons comme chez nous, la culture méditerranéenne est belle et bien une réalité !

Evidement, pour le Babuvati ce voyage a été une expérience extraordinaire. Bati arrive presque à négocier des prix corrects et Vabu a appris à se tenir droite (elle avait des exemples à suivre à chaque coin de rue !)

Et, malgré ses jérémiades constantes, son mal du pays récurent, Bati a senti son coeur se serrer, lors de cette dernière nuit mauritanienne, dans cette case de passage accueillant les routiers du Sahara Occidental (humhum, ça peut prêter à confusion cette phrase. Je précise (Bati parle) tout de suite que ce n'est pas les routiers qui m'ont serré le coeur mais bien les souvenirs de ces 12 mois de voyage) !

Il nous aura fallu au moins dix mois pour avoir une idée de comment comprendre l'Afrique et ses peuples, autant dire que nous n'avons pas compris grand chose si ce n'est que pour comprendre une forme de pensée c'est de réussir à laisser la sienne de coté, ne serait ce qu'un instant.
L'autre leçon de ce voyage, qui peut paraître évidente dite comme cela, c'est que la meilleure façon de savoir comment les choses se passent quelque part, c'est d'aller voir par soi-même. Le gouffre entre toutes les images d'épinales que l'Afrique véhicule et la réalité est immense, et j'espére que nous avons pu vous en donner un petit aperçu à travers ce site. Mais encore une fois, et pour citer Marie-Pierrette de la Réunion : "J'ai été faire un tour sur votre blog, c'est super, mais bon je préfere quand même aller voir par moi-même !".

Ce voyage se termine donc, mais cette conclusion n'en est qu'une demie car d'autres textes inédits sont prévus, ainsi que des photos et tout et tout.

Pour boucler cette demi-conclusion donc, une dernière rencontre avec Rafaël que nous avons croisé à Saint Louis du Sénégal. Ce séjour au Sénégal était pour lui le quatrième, il y a de nombreux amis et discutant de notre voyage et de ses propres expériences, il nous a dit que pour lui, la seule possibilité de découvrir la partie immergée de l'iceberg des cultures était de revenir et revenir, de fonder de véritables amitiés.
Pour lui, le moyen le plus efficace de se connaître entre culture différente est de multiplier les occasions de contacts. Cet espagnol énergique et bricoleur des îles Canaries, se sentant concerné par les "pirogues de l'espoir" qui s'échouent chez lui quotidiennement, est très investi et crée des moyens de communication simples et efficaces pour mettre en relation les Africains et les Européens, directement les uns aux autres et s'en passer par les médias ou les politiques.
D'un point de vue global, il estime que la meilleure façon de faire évoluer le monde, pour commencer du moins, est de faire communiquer les différents peuples entre-eux et, encore une fois, sans intermédiaires. Nous l'avons vu à l'oeuvre avec un groupe de hip hop sénégalais et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il déborde d'énergie, positive de surcroit ! Sa vision de l'entraide entre les peuples est celle d'un échange permanent où chaque partie apprend ou gagne quelque chose, sans phénomène d'assistanat !


Demain, dans à peine 12 heures, notre avion quittera le tarmac de Marrakech et le Babuvati s'apprêtera à retrouver l'Europe qu'il a quitté il y a plus de deux ans ! Que nous reserve-t-elle, cette bonne vieille Europe ? Le Babuvati a fini de battre son carré !

07 juillet 2007

Bonjour tout le monde,

Aujourd'hui, samedi 7 juillet 2007, J-15 !

Le retour se rapproche maintenant à grands pas, même si les bus locaux mettent 48 heures pour relier Bamako à Dakar !

C'est dans cette dernière ville que nous nous trouvons donc aujourd'hui. Désolé si ces derniers temps le blog n'a pas été particulièrement locace sur notre périple, mais l'inspiration n'est pas toujours au rendez-vous, et surtout, encore une fois le temps nous est dorénavant compté !

Il y aura sans doute des posts écris depuis la France, mais pour le moment nous allons juste essayé de vous offrir un dernier porte-folio avant notre retour... dans l'hypothèse que l'on trouve du matériel adéquat bien sûr !


En attendant voici quelques images qui étaient en attente.

Sinon ce sera pour dans 15 jours !

Bises à tous et à très bientôt pour les métropolitains, pour les réunionais, qui sait ?

Le Babuvati.




Images du Togo



























Niger
















12 juin 2007

Départ pour le Mali

Salut à tous,

Nous partons pour le Mali, après près d'une semaine à Bobo Dioulasso au Burkina. Cette ville est trop agréable, les habitants (sauf les quelques chasses touristes) sont vraiment charmants, et on a trouvé un cyber efficace pour mettre à jour le blogus, au programme 3 nouveaux postes
- Réflexion sur le tourisme
- Sous les étoiles du Niger
- Fidele, l'infirmier et plus
Si vous venez par ici, on vous conseille le Zion, pour dormir, manger, bouquiner et se reposer à l'ombre des manguiers. Décidemment le Babuvati dès qu'il trouve un endroit sympa et reposant a bien du mal à en repartir ! Et aussi le " Le paradis du jus de fruit", une petite échoppe ou Idrissa propose des jus frais et plein de vitamines ( ce qui rare en Afrique de l'ouest tropicale, ou pourtant c'est gavé de fruits), vous pouvez le trouver sur la route de l'hôpital, en face du cyber-poste.

On vous embrasse et à bientôt
Le Babuvati

08 juin 2007

Fidele, infirmier et plus

Au Togo, nous avons eu l'occasion de visiter un dispensaire, tenu par Fidele, infirmier de son état et d'état, très heureux d'accueillir une consoeur.


Consoeur.....pas tant que ça, Fidèle fait plutôt un métier de médecin généraliste, la formation de sept ans en moins. Une expérience et une formation continue soutenue viennent l'épauler dans sa tâche. Formation qui essaye de standardiser les conduites à tenir en fonction des diagnostiques cliniques, les analyses de laboratoire étant impossibles à réaliser dans un petit dispensaire tel que celui-ci. Les cas qu'il juge plus graves sont transférés en taxi (si la famille a les moyens) à l'hôpital régional le plus proche.

On lui demande également de former son aide-accoucheuse, qui presque bénévolement suit une formation de terrain et remplace Fidele quand celui-ci est en stage ou en repos.



Il gère aussi l'établissement et son budget (il faut préciser que l'établissement se doit d'être financièrement autonome, seul le salaire de Fidèle est à la charge de l'état togolais, pour le reste... il se démerde). Attention, dégageons nous de notre vision des hôpitaux français, le dispensaire a 6-7 lits d'hospitalisation. Une chambre de 2 lits pour les adultes, une chambre d'attente avant l'accouchement qui accueille aussi les enfants malades. Il y a également une pièce d'accouchement et deux bureaux de consultations. Un pour Fidele , un pour Gisèle et ses consultation pré-natales.


Gisèle s'occupe donc des consultations pré-natales et vaccinations des nourrissons. Ce programme est subventionné par l'Etat ou l'OMS (certainement les deux, nous n'avons pas très bien compris). Toutes les femmes des villages environnants sont sensées venir en consultation pré-natale 2-3 fois durant la grossesse puis venir vacciner leurs mômes par la suite ( pas d' echographies, rappelons que la surveillance de grossesse est purement clinique, pour cela Gisele s'appuie sur une grille d'évaluation des risques). Ce programme est bien suivi et si une femme ne se présente pas au rendez vous, un réseau de surveillant dans chaque village va lui rappeler qu'elle doit se rendre au dispensaire. Durant le troisième trimestre de grossesse, les femmes sont sous prévention anti-paludique. Dans le dispensaire, beaucoup d'affiches sous forme d'images sur la prévention du paludisme, HIV et des diarrhées chez l'enfant.



Après les consultations, Fidéle court en ville sur sa moto personnelle afin d'acheter les médicaments nécessaires aux malades, qui sont payés par le patient lui-même. Fidele gère les soins infirmiers techniques des personnes hospitalisées mais c'est la famille qui gère le confort du patient (toilette, drap et repas)



Difficile de ne pas être frustrée en tant qu'infirmière occidentale de voir le peu de moyens qu'ils ont et d'accepter la fatalité !! C'est souvent la même histoire .....
Mais à voir la motivation de Fidèle et de Gisèle, ça force le respect. Leur travail demande beaucoup de disponibilite (ils travaillent plus que 35 heures par semaine) mais le rythme journalier n'est pas le même que dans un service de réanimation médicale non plus. Que pouvons nous apporter à notre petit niveau, des médicaments, une ralonge de leurs budgets... je ne sais pas quelle est la façon d'aider la plus positive.

La façon la plus durable, serait d'incarcérer la ministre de la santé qui met dans sa poche les millions de dollars affrétes d'urgence contre le sida par l'OMS, ou de briser l'impunité de ce genre d'action. L'OMS ou l'Union européenne donnent beaucoup de fonds ( qui viennent de nos împots) pour divers projets de lutte contre le Sida par ex, mais une bonne partie part dans la corruption ( vos împots supportent la corruption !!). Ces organismes le savent fort bien. L'argent qu'ils donnent, c'est pour faire bien et se dédouaner d'une quelconque morale. Mais ce qu'ils pourraient faire de mieux, c'est de contrôler ou va leur argent et s'il est bien pourvu a soulager les populations et non le compte en banque de tous les intermédiaires locaux !!!!! Puis à plus long terme, le mieux serait que ces pays dits pauvres soient autonomes financièrement mais cela est une autre affaire. Nous parlons comme ça mais nous avons l'impression d'être comme tous ces gens qui intellectualisent le débat mais qui, à notre échelle du moins, n'ont pas d'idées d'actions (un peu comme nos politiciens).

La vie et surtout la mort sont tellement normales ici que souvent la fatalité d'un décès ou d'une maladie, c'est inch'allah. Certes mais souvent le problème vient de la non éducation des femmes, qui sans le savoir peuvent faire courir des risques à leurs enfants. L'éducation des femmes serait à mon avis la première chose à faire pour que des risques sanitaires simples soient évites (conservation de l'eau, suivi des vaccins, premiers soins par rapport aux fièvres par exemple). Elles ont l'esprit pratique, a n'en pas douter mais elles ont peut être perdu entre generations leurs savoirs africains parfois remplacés par des croyances en la magie des blancs (telle cette femme éthiopienne qui voulait absolument du collyre pour nettoyer les yeux crottés de son enfant, mais pour qui il était hors de question de se le préparer elle-même avec de l'eau bouillie et un peu de sel... le collyre doit être breuveté "Magie des Blancs") ou des pratiques provenant d'une éducation à l'occidentale mal comprise (comme ces femmes faisant leur toilette intime à l'eau de javel !). Gwen que nous avons rencontré, organisait des groupes de paroles avec des femmes et ce type d'initiative permet de pointer les mauvaises habitudes ou croyances érronées et permet de rectifier le tir. Une solution serait aussi que ces femmes se réapproprient leurs savoirs ancestraux. Je signale qu'il y a beaucoup d'associations que des femmes africaines gèrent et qui supportent l'épanouissement et la promotion des femmes africaines.

Nous avons eu aussi l'occasion de parler du HIV avec Fidèle qui pense que les mentalités sont longues à changer, entre les envoutements (pratique animiste encore très présente au Togo) et la peur de se faire mal voir au village car tu as acheté des préservatifs (ce qui veut dire aller chez les "putes" dans l'imaginaire collectif, ça aurait été le même problème en France il y a 50 ans) , le chemin risque d'être encore long. Nous avons eu l'occasion de discuter de cela sérieusement avec Fidèle et une autre personne. Celle-ci avait une connaissance très partielle des vecteurs de transmission du HIV mais même après notre petit briefing, il n'était pas vraiment convaincu car la culture et le mode de pensée sont vraiment trop différents. Disons que l'esprit cartésien n'est pas vraiment d'actualité en Afrique (nous reviendrons peut être sur les différentes perceptions de la réalité dans un autre post, car ceci n'est pas une critique, juste une constatation qu'un mode de pensée n'est jamais universel).


04 juin 2007

Sous les étoiles du Niger



Titre poétique pour un pays de contemplation. Point d'étoiles sur le blog (mais un gros soleil, eheh, quoique, le soleil c'est une étoile, non ?), mais des images pour se laisser porter.
Quant à nous trois (Romain était de la partie), les étoiles ont bercé nos nuits durant deux semaines passées en compagnie d'Issouf et des Touaregs de l'Aïr.
Une vie entre la voute céleste, le désert et la fraicheur des oasis... comme dans un autre temps, comme en dehors du temps en fait.
De toutes les manières, par 45°C, le temps, lui, s'arrête, et les hommes et les femmes n'ont d'autre choix que plier devant sa volonté.
Voici le Niger comme nous l'avons vécu : Chaleur, Léthargie et Poésie.



Portraits de famille


Issoufou and co.

Lors de notre séjour à Agadez, nous avons été accueillis dans la grande concession familiale du père d'Issoufou. Accueil extraordinaire par tous les membres de la famille, des plus petits aux plus grands, des femmes comme des hommes.

La concession est habitée par El Hadj ou M. Tchabe (il est surnommé El Hadj comme tout musulman qui a accompli son devoir de pèlerinage), ses deux derniers fils Abuda et Issoufou, et toute une tripotée de gamins et petits enfants. Les deux plus âgées des petites filles sont là pour aider les femmes (celle de El Hadj et Maryama, la femme de Abuda), et éduquer les plus petits enfants (et il y a du boulot, vu l'energie qu'ils ont !) ...
















... Et aussi quelques moutons



Les Tchabe sont une famille de forgerons, et tous les hommes travaillent dans la fabrication et la vente de bijoux, mais essentiellement à l'export. (pour ceux ou celles que cela intéressent vous pouvez avoir un apperçu des différents modèles sur le site http://voyagesdansl-air.hautetfort.com, un nouveau site est d'ailleurs en préparation). Nous avons donc eu l'opportunité de les voir au travail.








Issoufou a aussi de nombreux parents à plaisanteries (cousins) :




Celui-ci, c'est Ibrahim et le pauvre Issouf a du fil à retordre pour contrer ses taquineries !


Bati et Romain

Le Niger a aussi été le lieu de retrouvaille de deux parents à plaisanteries après plus de deux ans loin l'un de l'autre !

Aussitôt, ils ont repris leurs activités communes préférées :


dormir et manger


Il n'y a pas de photo devant la binouse car au Niger on doit faire ça en cachette. Et quand on voit le résultat, on comprend :


Et quand même, malgré la chaleur, les deux compères ont pu se livrer à leur véritable passion, la grimpette de rocher, qui a laissé notre ami Abou assez sceptique.




Au coeur de l'Aïr









et de ses jardins.



Havres de vie, d'eau et de fraicheur au milieu du désert. Leurs rigoles et canaux alimentés par l'eau du puit remontée par le chameau.





L'eau est bien sûr la denrée la plus précieuse dans ces contrées qui au premier abord parraissent asséchées.
Le Babuvati et son compère, le Ti-père Romain, ont bien cru qu'ils allaient devoir boire l'eau de la chèvre cinq jours durant


Et oui, quoi de plus pratique : prenez une chevre de taille moyenne, tuez-la, evidez-la (chair, viscères et ossature). Couturez les extremités et remplissez d'eau. Laissez pendre au bout d'une ficelle, au vent, et vous aurez une eau fraiche, garantie !!! C'est le frigo touareg.

Heureusement pour nos âmes et estomacs sensibles, Bati a trouvé d'autre moyen de se procurer de l'eau : tournez la pompe !