04 juin 2007

Sous les étoiles du Niger



Titre poétique pour un pays de contemplation. Point d'étoiles sur le blog (mais un gros soleil, eheh, quoique, le soleil c'est une étoile, non ?), mais des images pour se laisser porter.
Quant à nous trois (Romain était de la partie), les étoiles ont bercé nos nuits durant deux semaines passées en compagnie d'Issouf et des Touaregs de l'Aïr.
Une vie entre la voute céleste, le désert et la fraicheur des oasis... comme dans un autre temps, comme en dehors du temps en fait.
De toutes les manières, par 45°C, le temps, lui, s'arrête, et les hommes et les femmes n'ont d'autre choix que plier devant sa volonté.
Voici le Niger comme nous l'avons vécu : Chaleur, Léthargie et Poésie.



Portraits de famille


Issoufou and co.

Lors de notre séjour à Agadez, nous avons été accueillis dans la grande concession familiale du père d'Issoufou. Accueil extraordinaire par tous les membres de la famille, des plus petits aux plus grands, des femmes comme des hommes.

La concession est habitée par El Hadj ou M. Tchabe (il est surnommé El Hadj comme tout musulman qui a accompli son devoir de pèlerinage), ses deux derniers fils Abuda et Issoufou, et toute une tripotée de gamins et petits enfants. Les deux plus âgées des petites filles sont là pour aider les femmes (celle de El Hadj et Maryama, la femme de Abuda), et éduquer les plus petits enfants (et il y a du boulot, vu l'energie qu'ils ont !) ...
















... Et aussi quelques moutons



Les Tchabe sont une famille de forgerons, et tous les hommes travaillent dans la fabrication et la vente de bijoux, mais essentiellement à l'export. (pour ceux ou celles que cela intéressent vous pouvez avoir un apperçu des différents modèles sur le site http://voyagesdansl-air.hautetfort.com, un nouveau site est d'ailleurs en préparation). Nous avons donc eu l'opportunité de les voir au travail.








Issoufou a aussi de nombreux parents à plaisanteries (cousins) :




Celui-ci, c'est Ibrahim et le pauvre Issouf a du fil à retordre pour contrer ses taquineries !


Bati et Romain

Le Niger a aussi été le lieu de retrouvaille de deux parents à plaisanteries après plus de deux ans loin l'un de l'autre !

Aussitôt, ils ont repris leurs activités communes préférées :


dormir et manger


Il n'y a pas de photo devant la binouse car au Niger on doit faire ça en cachette. Et quand on voit le résultat, on comprend :


Et quand même, malgré la chaleur, les deux compères ont pu se livrer à leur véritable passion, la grimpette de rocher, qui a laissé notre ami Abou assez sceptique.




Au coeur de l'Aïr









et de ses jardins.



Havres de vie, d'eau et de fraicheur au milieu du désert. Leurs rigoles et canaux alimentés par l'eau du puit remontée par le chameau.





L'eau est bien sûr la denrée la plus précieuse dans ces contrées qui au premier abord parraissent asséchées.
Le Babuvati et son compère, le Ti-père Romain, ont bien cru qu'ils allaient devoir boire l'eau de la chèvre cinq jours durant


Et oui, quoi de plus pratique : prenez une chevre de taille moyenne, tuez-la, evidez-la (chair, viscères et ossature). Couturez les extremités et remplissez d'eau. Laissez pendre au bout d'une ficelle, au vent, et vous aurez une eau fraiche, garantie !!! C'est le frigo touareg.

Heureusement pour nos âmes et estomacs sensibles, Bati a trouvé d'autre moyen de se procurer de l'eau : tournez la pompe !




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