Dans le 4x4 tent roof, nous avons essaine le grand nord-ouest du pays en long, en large et en travers.
Chacun avait sa tache quotidienne, car voyager a 4 dans une voiture avec un coffre plein a craquer, il faut de l’organisation !
Tout le monde a trouvé à s’occuper,
Pierrot Bubu gérait le stock de piles ( !) et d’eau. Ainsi que les lampes frontales.
Pierro participait egalement au montage et demontage des tentes.
Et des fois l'arrivee au camp etait plutot tardive.
Nanette Bubu gérait les courses, les comptes. Aussi, elle rangeait, dérangeait et re-rangeait tous ces petits sacs plastiques dans le coffre bonde !
Et tous les deux exerçait a merveille leurs talents de plongeurs !
Le Babuvati gérait la logistique, Bati spécialise dans la conduite du 4x4 sur gravel road (gravier) et sur les routes sans issue….
Vabu gérait le co-pilotage et ses 2 parents incontrôlables !
Et la souris dans tout cela ?
Elle grignote les courses et les bouchons des bouteilles d’eau !
Malgré une organisation exceptionnellement rigoureuse du Babuvati, il nous est arrive quelques aventures, mais n’était ce pas volontaire ?
- Autonomie complète pendant deux jours
Mirabib, 19h30, au fin fond de la savane désertique, les parents Bubu ont été inities au camping sauvage sous des abris rocheux de l’age de pierre.
Pas une âme qui vive a des kilomètres a la ronde mais une nuit accompagnée de bruits suspects d’oiseaux ou de babouins, nul ne sait. Quand le soleil fut revenu, réveil féerique au milieu de la savane jaunie par le soleil. L’angoisse apaisée, la journée peut commencer.
- Les deux vallées perdues, dont une vraiment perdue !
21 octobre 2006, Fort de Sesfontein
Bati, ne se tenant plus d'exercer sa conduite 4x4 sur les gravel roads, decida d'attaquer le lit sabloneux de l'Hoanib connue pour ses animaux sauvages et plus particulierement ses elephants adaptes au desert.
L'objectif etait de rejoindre Purros, un camp site niche au confluent des rivieres Comatum et Hoarusib. A l'origine nous devions rejoindre ce camp par une piste principale mais au petit matin, notre voisin hollandais eveilla l'esprit aventurier de Bati en lui parlant de la mysterieuse vallee de l'Hoanib et de ses habitants.
Aussitot dit, aussitot fait, le Bati a tot fait de convaincre bon gres, mal gres le trium vira Bubu : Nanette, Pierro et Vabu.
Apres quelques miles de gravel road , sur les indications de notre hollandais nous quittons la piste principale et Bati, intrepide, s'engage dans les traces multiples s'enfoncant dans la plaine sabloneuse.
Des le debut le vehicule est mis a contribution. A certains endroits le sable et si profond que toutes les ressources du 4x4 sont necessaires. Grace a l'arme secrete de notre monture, la position "extrem condition", nous nous sortons plus d'une fois d'un ensablement qui semblait innevitable.
Peu a peu nous nous enfoncons dans le lit de l'Hoanib, dejouant les esprits de la vallee qui tentent de nous perdre en multipliant les fausses pistes, ou encore en soulevant des tourbillonts de poussieres devant nous.
C'est ainsi, qu'apres avoir croise quelques oryx et autres autruches, nous menacant de leurs cornes effiles et de leurs becs mesquins, nous atteignont le dernier bastion humain avant de penetrer la vallee des elephants.
Le bastion en question est desert et nous devons pousser un peu plus loin, non sans avoir a treverser une premiere riviere a guet sous l'oeil inquiet des Bubus, pour trouver nos gardiens du temple.
Les deux bougres sont armes, l'un d'un vieux fusil de chasse a gros calibre et l'autre d'un immense coupe-coupe. Malgre leur air debonnaire Vabu et Bati se morphe en super Babuvati et celui-ci, n'ecoutant que son courage, descend du nissan et part a la rencontre des deux cerberes.
Ces derniers sont finalement de fort bonne compagnie. Maitrisant le dialecte de la perfide albion un cran en dessous du niveau deja faible du Babuvati, ils nous font comprendre en nous montrant des traces au sol et le fusil qu'un lion est venu traine sa carcasse non loin de leur camp cette nuit, d'ou les quelques precautions qu'ils prennent aujourd'hui pour se ballader a pied dans le coin (le coupe-coupe et le fusil).
Il en faut plus pour decourager un Babuvati et disons le, la perspective du lion rodant dans les parages etait plutot exitante. Apres avoir fait une offrande au esprit de la vallee, par l'intermediaire de quelques monnaies de papier et que nos gardiens nous aient trace une carte de la region dans le sable, nous quittons les lieux pour nous engager dans la vallee de l'Hoanib proprement dite.
Quelques minutes et trois guets plus tard nous croisons une premiere troupe de babouins. D'apres nos informations, il s'agirait de la troupe du terrible Ganumub, grand amateur de foie humain. Nous tremblons un peu, mais finalement l'expedition Bubu passe sans encombre au milieu de la horde de singe deguerpissant devant la puissance mecanique de notre vehicule.
Les rencontres suivantes sont plus pacifiques et nous croisons quelques giraffes posees a l'ombre des mopanes, mince et tenue ligne de verdure, qui bordent le lit de la riviere assechee. Alfred, l'une d'elle, nous met en garde contre Dumbor et Manchir, deux seigneurs pachydermes, ages de plusieurs millenaires, qui font regner la terreur au sein de la vallee. Plusieurs singes sans poils comme nous en ont deja fait les frais nous previent Alfred.
Quelques peu inquiets nous reprenons notre chemin et rencontrons une multitude d'oryx et de springboks qui partent au galop a notre approche, le tout sous l'oeil de quelques babouins perches dans lesquels nous ne pouvons nous empecher d'imaginer des espions a la solde de Dumbor et Manchir.
Au detour d'un goulet rocheux, emplis d'une epaisseur de sable incalculable, nous croisons un cinquagenaire grisonnat au volant d'un superbe Defender a cote duquel notre Nissan fait figure de Lada. Ce dernier nous informe de la presence d'elephant a deux lieux d'ici.
Aie. D'apres sa description il ne doit pas s'agir de nos deux terreur mais qui sait...
En effet quelques dizaines de minutes plus tard nous croisons nos premier elephants du desert et heureusement pour nous ce ne sont pas Dumbor et Manchir, mais Gary, un vieux sage paisible, sa jeune compagne et leur deux petits. Apres cette rencontre sympathique, nous reprenons notre route regaillardi. Finalement les maitres des lieux sont plutot accueillant.
Tout va bien donc !!!
Quelques heures plus tard, route du nord.
Cela fait maintenant trois heures que nous avons quitte la vallee de l'Hoanib pour rallier Purros. L'ambiance est a la fete, il y a peu nous avons croise une pierre gravee, indiquant notre destination, la premiere indication depuis que nous avons laisse nos gardiens du temple : nous la depassons a tombeaux ouverts, inconscient du fait, qu'a cet instant precis, nous venosn de quitter le monde des humains pour renter dans l'univers du lapin GPS.
Quelques lieux plus loin nous le croisons, tout mignon derriere son rocher. Il nous salue de ses oreilles et nous continuons notre route insouciant et guilleret. Dans une heure a peine nous serons a Purros, devant une bonne biere fraiche, au creux de la vallee et a l'abris de la nature sauvage qui nous entoure.
Et effectivement, une demi-heure plus tard nous atteignons la vallee de l'Hoarusib. La bonne piste que nous suivions depuis une cinquantaine de km se fait de nouveau simple trace au fond du sable. La vallee est enchanteresse et verdoyante, ilot de fraicheur apres le desert que nous venons de traverser. L'Hoarusib coule doucement au milieu et nous la passons plusieurs fois a guet, surmontes de petites falaises aux tons rouges.
Bati est au anges, il lui semble etre arrive au paradis perdu. Pourtant Nanette et Vabu sont inquiettes, cette vallee trop belle ne leur dit rien qui vaille. Et en effet, soudain, la trace que nous suivons se demultiplie et aucune indication ne permet de se reperer.
Tour a tour nous essayons chacune d'entre elle. Les deux premieres, qui semblaient les plus logiques, finissent immanquablement par nous mener vers le sud, l'oppose de notre direction initiale. La troisieme, apres un labyrinthe au milieu de mine de diamant, fini par deboucher sur une large piste au milieu d'une plaine de sable et de roches noir.
Nous roulons des lieux et des lieux, mais rien n'y fait, la route n'en fini pas et l'horizon reste vierge de tout repere.
Decidement tout est perdu, nous ne trouverons jamais Purros. Nous rebroussons chemin avant la tombee de la nuit. Grace a des reperes aussi precis que les trois palmiers, la petite grimpette ou encore deux oryx que nous esperons immobiles, nous retrouvons notre et quittons cette vallee enchanteresse mais maudites, sans doute domaine de Succube assoifee de sang frais.
La route nous semble la bonne, mais tout de meme... ce rocher la, je ne me rappelle pas l'avoir vu. Et cette colline, n'etait-elle pas de l'autre cote tout a l'heure. L'inquietude, deja a son comble, monte encore d'un cran
Le bastion en question est desert et nous devons pousser un peu plus loin, non sans avoir a treverser une premiere riviere a guet sous l'oeil inquiet des Bubus, pour trouver nos gardiens du temple.
Les deux bougres sont armes, l'un d'un vieux fusil de chasse a gros calibre et l'autre d'un immense coupe-coupe. Malgre leur air debonnaire Vabu et Bati se morphe en super Babuvati et celui-ci, n'ecoutant que son courage, descend du nissan et part a la rencontre des deux cerberes.
Ces derniers sont finalement de fort bonne compagnie. Maitrisant le dialecte de la perfide albion un cran en dessous du niveau deja faible du Babuvati, ils nous font comprendre en nous montrant des traces au sol et le fusil qu'un lion est venu traine sa carcasse non loin de leur camp cette nuit, d'ou les quelques precautions qu'ils prennent aujourd'hui pour se ballader a pied dans le coin (le coupe-coupe et le fusil).
Il en faut plus pour decourager un Babuvati et disons le, la perspective du lion rodant dans les parages etait plutot exitante. Apres avoir fait une offrande au esprit de la vallee, par l'intermediaire de quelques monnaies de papier et que nos gardiens nous aient trace une carte de la region dans le sable, nous quittons les lieux pour nous engager dans la vallee de l'Hoanib proprement dite.
Quelques minutes et trois guets plus tard nous croisons une premiere troupe de babouins. D'apres nos informations, il s'agirait de la troupe du terrible Ganumub, grand amateur de foie humain. Nous tremblons un peu, mais finalement l'expedition Bubu passe sans encombre au milieu de la horde de singe deguerpissant devant la puissance mecanique de notre vehicule.
Les rencontres suivantes sont plus pacifiques et nous croisons quelques giraffes posees a l'ombre des mopanes, mince et tenue ligne de verdure, qui bordent le lit de la riviere assechee. Alfred, l'une d'elle, nous met en garde contre Dumbor et Manchir, deux seigneurs pachydermes, ages de plusieurs millenaires, qui font regner la terreur au sein de la vallee. Plusieurs singes sans poils comme nous en ont deja fait les frais nous previent Alfred.
Quelques peu inquiets nous reprenons notre chemin et rencontrons une multitude d'oryx et de springboks qui partent au galop a notre approche, le tout sous l'oeil de quelques babouins perches dans lesquels nous ne pouvons nous empecher d'imaginer des espions a la solde de Dumbor et Manchir.
Au detour d'un goulet rocheux, emplis d'une epaisseur de sable incalculable, nous croisons un cinquagenaire grisonnat au volant d'un superbe Defender a cote duquel notre Nissan fait figure de Lada. Ce dernier nous informe de la presence d'elephant a deux lieux d'ici.
Aie. D'apres sa description il ne doit pas s'agir de nos deux terreur mais qui sait...
En effet quelques dizaines de minutes plus tard nous croisons nos premier elephants du desert et heureusement pour nous ce ne sont pas Dumbor et Manchir, mais Gary, un vieux sage paisible, sa jeune compagne et leur deux petits. Apres cette rencontre sympathique, nous reprenons notre route regaillardi. Finalement les maitres des lieux sont plutot accueillant.
Tout va bien donc !!!
Quelques heures plus tard, route du nord.
Cela fait maintenant trois heures que nous avons quitte la vallee de l'Hoanib pour rallier Purros. L'ambiance est a la fete, il y a peu nous avons croise une pierre gravee, indiquant notre destination, la premiere indication depuis que nous avons laisse nos gardiens du temple : nous la depassons a tombeaux ouverts, inconscient du fait, qu'a cet instant precis, nous venosn de quitter le monde des humains pour renter dans l'univers du lapin GPS.
Quelques lieux plus loin nous le croisons, tout mignon derriere son rocher. Il nous salue de ses oreilles et nous continuons notre route insouciant et guilleret. Dans une heure a peine nous serons a Purros, devant une bonne biere fraiche, au creux de la vallee et a l'abris de la nature sauvage qui nous entoure.
Et effectivement, une demi-heure plus tard nous atteignons la vallee de l'Hoarusib. La bonne piste que nous suivions depuis une cinquantaine de km se fait de nouveau simple trace au fond du sable. La vallee est enchanteresse et verdoyante, ilot de fraicheur apres le desert que nous venons de traverser. L'Hoarusib coule doucement au milieu et nous la passons plusieurs fois a guet, surmontes de petites falaises aux tons rouges.
Bati est au anges, il lui semble etre arrive au paradis perdu. Pourtant Nanette et Vabu sont inquiettes, cette vallee trop belle ne leur dit rien qui vaille. Et en effet, soudain, la trace que nous suivons se demultiplie et aucune indication ne permet de se reperer.
Tour a tour nous essayons chacune d'entre elle. Les deux premieres, qui semblaient les plus logiques, finissent immanquablement par nous mener vers le sud, l'oppose de notre direction initiale. La troisieme, apres un labyrinthe au milieu de mine de diamant, fini par deboucher sur une large piste au milieu d'une plaine de sable et de roches noir.
Nous roulons des lieux et des lieux, mais rien n'y fait, la route n'en fini pas et l'horizon reste vierge de tout repere.
Decidement tout est perdu, nous ne trouverons jamais Purros. Nous rebroussons chemin avant la tombee de la nuit. Grace a des reperes aussi precis que les trois palmiers, la petite grimpette ou encore deux oryx que nous esperons immobiles, nous retrouvons notre et quittons cette vallee enchanteresse mais maudites, sans doute domaine de Succube assoifee de sang frais.
La route nous semble la bonne, mais tout de meme... ce rocher la, je ne me rappelle pas l'avoir vu. Et cette colline, n'etait-elle pas de l'autre cote tout a l'heure. L'inquietude, deja a son comble, monte encore d'un cran
...
Mais soudain, juste derriere son rocher, notre lapin GPS apparait, nous baigne de son regard protecteur et nous salue a nouveau de ses oreilles. Ce simple geste replonge l'expedition Bubu dans le monde reel et nous sommes maintenant sur d'etre sur la bonne route.
Nous montons le camp au pied d'un accassia geant, resignes a dormir au milieu de la nature hostile et esperant pouvoir rejoindre le fort de Sesfontein, notre point de depart, le lendemain. Nous n'avons croise personne depuis des heures.
Au coeur de la nuit le vombrissement d'un 4x4 se fait entendre et tous, nous sortons la tete de nos tentes, perchees sur le toit de notre vehicule, pour le regarder passer, hallucines et un peu inquiets. Un 4x4 ici, perdu au milieu de nul part, a cette heure la... cela ne peut etre que les Succubes de la vallee de l'Hoarusib a notre recherche !
Il nous passe devant, a 20 km heure, le conducteur a l'air au taquet et... il continu. Dans le silence de la savane son moteur retenti au loins pendant de longues dizaines de minutes.
Le matin, le soleil brille a nouveau et la piste ressemble maintenant tout a fait a celle que nous avions suivit le jour precedent.
Nous reprenons la route et au bout d'a peine une heure nous atteignons l'Hoanib ! Sauves ! nous sommes sauves !
Tout a notre joie nous n'appercevons qu'au dernier moment l'enorme masse qui nous surplomble, immobile et menacante. Son compere ets la, quelques metres plus loin, occupe a brouter un accassia en bord de piste...
Prudement Bati avance tout doucement : 15 m... ... 10m ... ... 5m
ET LA SOUDAIN, le pachyderme se retourne d'un coup et nous fait face de toute sa masse, sa trompe balaye la poussiere, sa tete effectue un lent balencement et ses oreilles claquent l'air, violement :
"BORDEL, Y VA CHARGER ! lance un Pierro au bord de la crise d'apoplexie !"
Au dessus de nous, Manchir, car ce n'est autre que les deux terribles seigneurs de la vallee, lance un puissant barrissement.
Bati declenche la marche arriere avec empressement, esperant que la voiture ne vas pas reste ensablee.
Brrrr, Brrrrr, aie aie, ca ne marche pas. Vite passer la courte ! (l'arme secrete du Nissan)
BRRRRRRRRRRRRRRR..... OUF c'est bon !!!!
15-20 metres de marche arriere sous l'oeil menacant des deux elephants, un petit demi tour, et le Babuvati et les Bubus s'en vont 200 metres plus loin petit dejeuner a l'abris d'une terrasse naturelle. De la nous pouvons observer a peu pret a l'abris les deux mastodontes qui ne daignent pas quitter la piste. Nous patientons en dejeunant et enfin, au bout d'une heure, les deux elephants s'eloignent.
Nous tracons notre chemin sans demander notre reste, croisons encore un elephant ou deux, mais heureusement plus calme, et atteignons enfin le bastion humain.
" So, you didn't find Purros ?" nous demande goguenard le gardien...
"Well, in fact, anybody has never found Purros ! Everybody comes back !" conclu t'il en riant !!!
Cette histoire abracadabrante est bien sur peuplee d'exagerations, cependant elle est directement inspiree de notre expedition echouee pour rejoindre Purros, qui fut une sacree bonne experience, bien qu'un peu stressante pour certains... Nous avons bel et bien traverse des rivieres (petites et peu profondes certes0 a guet, croise le gardien arme et les traces de lion, debarque au coeur de la vallee de l'Hoarusib sans jamais trouver Purros, rencontre deux elephants un peu nerveux le lendemain, et surtout utilise un petit lapin du desert comme GPS.
Enfin, si en realite certains atteignent Purros en empruntant l'Hoanib, il semble effectivement que la majorite des personnes rebroussent chemin. Si certains d'entre vous se rendent un jour en Namibie et veulent rejoindre Purros, preferez la route principale, quitte a revenir par la vallee de l'Hoanib le lendemain. Car tout de meme elle veut sacrement le coup.
Pour ceux qui veulent tout de meme tenter le coup, procurer vous des donner cartographique fiable soit sur le net, soit aupres des autorites des transports namibiennes... et ne fait pas comme nous confiance a la carte de la rgion Kunene publie par Shell !
L'Histoire de la seconde vallee perdue on vous laisse l'imaginer a partir de ces quelques indices photographiques, de toute facon, c'est du delire complet, donc laissez vous aller !
si certains se sentent vous pouvez envoyer vos histoires en commentaires.
Nous montons le camp au pied d'un accassia geant, resignes a dormir au milieu de la nature hostile et esperant pouvoir rejoindre le fort de Sesfontein, notre point de depart, le lendemain. Nous n'avons croise personne depuis des heures.
Au coeur de la nuit le vombrissement d'un 4x4 se fait entendre et tous, nous sortons la tete de nos tentes, perchees sur le toit de notre vehicule, pour le regarder passer, hallucines et un peu inquiets. Un 4x4 ici, perdu au milieu de nul part, a cette heure la... cela ne peut etre que les Succubes de la vallee de l'Hoarusib a notre recherche !
Il nous passe devant, a 20 km heure, le conducteur a l'air au taquet et... il continu. Dans le silence de la savane son moteur retenti au loins pendant de longues dizaines de minutes.
Le matin, le soleil brille a nouveau et la piste ressemble maintenant tout a fait a celle que nous avions suivit le jour precedent.
Nous reprenons la route et au bout d'a peine une heure nous atteignons l'Hoanib ! Sauves ! nous sommes sauves !
Tout a notre joie nous n'appercevons qu'au dernier moment l'enorme masse qui nous surplomble, immobile et menacante. Son compere ets la, quelques metres plus loin, occupe a brouter un accassia en bord de piste...
Prudement Bati avance tout doucement : 15 m... ... 10m ... ... 5m
ET LA SOUDAIN, le pachyderme se retourne d'un coup et nous fait face de toute sa masse, sa trompe balaye la poussiere, sa tete effectue un lent balencement et ses oreilles claquent l'air, violement :
"BORDEL, Y VA CHARGER ! lance un Pierro au bord de la crise d'apoplexie !"
Au dessus de nous, Manchir, car ce n'est autre que les deux terribles seigneurs de la vallee, lance un puissant barrissement.
Bati declenche la marche arriere avec empressement, esperant que la voiture ne vas pas reste ensablee.
Brrrr, Brrrrr, aie aie, ca ne marche pas. Vite passer la courte ! (l'arme secrete du Nissan)
BRRRRRRRRRRRRRRR..... OUF c'est bon !!!!
15-20 metres de marche arriere sous l'oeil menacant des deux elephants, un petit demi tour, et le Babuvati et les Bubus s'en vont 200 metres plus loin petit dejeuner a l'abris d'une terrasse naturelle. De la nous pouvons observer a peu pret a l'abris les deux mastodontes qui ne daignent pas quitter la piste. Nous patientons en dejeunant et enfin, au bout d'une heure, les deux elephants s'eloignent.
Nous tracons notre chemin sans demander notre reste, croisons encore un elephant ou deux, mais heureusement plus calme, et atteignons enfin le bastion humain.
" So, you didn't find Purros ?" nous demande goguenard le gardien...
"Well, in fact, anybody has never found Purros ! Everybody comes back !" conclu t'il en riant !!!
Cette histoire abracadabrante est bien sur peuplee d'exagerations, cependant elle est directement inspiree de notre expedition echouee pour rejoindre Purros, qui fut une sacree bonne experience, bien qu'un peu stressante pour certains... Nous avons bel et bien traverse des rivieres (petites et peu profondes certes0 a guet, croise le gardien arme et les traces de lion, debarque au coeur de la vallee de l'Hoarusib sans jamais trouver Purros, rencontre deux elephants un peu nerveux le lendemain, et surtout utilise un petit lapin du desert comme GPS.
Enfin, si en realite certains atteignent Purros en empruntant l'Hoanib, il semble effectivement que la majorite des personnes rebroussent chemin. Si certains d'entre vous se rendent un jour en Namibie et veulent rejoindre Purros, preferez la route principale, quitte a revenir par la vallee de l'Hoanib le lendemain. Car tout de meme elle veut sacrement le coup.
Pour ceux qui veulent tout de meme tenter le coup, procurer vous des donner cartographique fiable soit sur le net, soit aupres des autorites des transports namibiennes... et ne fait pas comme nous confiance a la carte de la rgion Kunene publie par Shell !
L'Histoire de la seconde vallee perdue on vous laisse l'imaginer a partir de ces quelques indices photographiques, de toute facon, c'est du delire complet, donc laissez vous aller !
si certains se sentent vous pouvez envoyer vos histoires en commentaires.
La vallee perdue de la riviere Ugab (Ugab c'est tout de meme son vrai nom, on reste un minimum serieux)
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