30 janvier 2007

Depart pour l'afrique impenetrable

Bonjour tout le monde,
D'abord, comme vous allez pouvoir le constater, les mises a jour annoncees depuis plus d'une semaine sont enfin la ! Comme d'hab, desole pour ce retard, mais les contingences materielles ne nous permettent pas toujours d'etre aussi efficaces que nous le voudrions et, aussi, disons le franchement, notre petite etape a Lamu nous a deconecte du monde pendant une petite semaine (voir le post Lamu et Watamu).

Donc, vous pourrez trouver des maintenant nos derniers jours de l'annee 2006 en Tanzanie, un tres tres long post sur le Kenya, a lire en plusieurs fois peut etre et seulement pour les courageux (essayez quand meme de lire l'hommage au porteur, il est pas de nous, et il est tres beau), et en plus de Lamu et Watamu un instantane sur les derniers jours (du Baobab au bananier).

Demain nous partons pour l'Ouest de l'Ouganda, il sera sans doute difficile de trouver des acces internet, donc pas d'inquietude si les nouvelles ne viennent pas durant les15 prochains jours (ca c'est pour les parents)...

A nous les chutes du Nil et les Gorilles (non, pas les gorilles, c'est trop cher, nous on se contentera, peut etre, des chimpanzes).

Ciao !

Du baobab au bananier

Du baobab entre Watamu et Nairobi, en passant par l’acacias de la vallee du rift, nous sommes arrives au pays des bananes, et de l’impenetrable foret en Ouganda. Apres deux grosses session de night-bus. Les ecouteurs du walkman coles aux oreilles, rhumba, chorale, chanson populaire , r’n’b americain , BBC world et RFI rythment les ondes de la radio africaine, la nuit dans le bus. L’ambiance particuliere de la nuit dans les bus africains donnent une saveur au voyage.


A Kampala, de gros marabout ( ce sont des oiseaux !) nous acceuillent, jonches sur les tas d’ordure, ils sont enormes et impressionnants . Nous retrouvons le gros bazard en centre ville, ca brasse , et on aime ca. Sur le coup, avec la fatigue, notre humeur est un peu morose, il faut se readapter a l’infini. Mais après un bon sommeil reparateur, le Babuvati se sent prêt a decouvrir cette ville qui sent bon la spontaneite et la vie. Cette ville qui se developpe, attire beaucoup de gens qui font du business. Kenyans, Rwandais, Congolais. A propos du Congo, nous avons rencontre deux business man congolais, qui nous invite a venir dans leur pays. C’est vrai, que les africains bougent beaucoup pour le commerce et autres, mais je ne sais pas si il se rendent compte du discours tenu sur leur pays en Europe. Peut etre sommes nous trop peureux ! Quoiqu’il en soit, nous sommes surs que les congolais doivent reserver un super accueil aux etrangers, ils ont besoin de rencontrer des gens de l’exterieur, sont tres curieux. Et nos deux business man ne comprennent pas qu’en tant que francais, on vienne en Ouganda (anglophone) et pas au Congo ! Ce sera pour un prochain voyage, mais c’est vrai que pour l’instant le tourisme n’a pas du pervertir encore leur comportement et les rencontres doivent etre tres spontanees.



Hier soir, le Babuvati a retrouve l’ambiance festival de musique a Kampala, au theatre national. Soiree gratuite de musique, pas toujours egale mais tres sympa. D’abord, un groupe, clavier, batterie, guitare et saxo pour des reprises de soul americaine des annees 60 , rhumba congolaise , n’dbolo et reagge avec un chanteur a la voix excellente. “fever, you give me fever”. Puis une dizaine de petits groupes ont suivi, play back ou chants, tous ont exerce avec leurs musiques sur cd, gamins, femmes hyper mures et rappeurs se sont succedes dans une ambiance sympathique et pas prise de tete. Ils ont tous une energie de fou et n’ont pas peur du public ! Le public justement, des Kampalais, du bebe au plus vieux et des blancs expat ou vacancier, apprecient ce moment musical.

Lamu et Watamu




Dans les petites ruelles, la nuit est la, le vent se faufille, rafraichit l’air et les hommes, remonte l’odeur des cuisines et du crottin d’anes ! Hommes en djellaba blanche, petits vieux aux lunettes triples foyers, femmes voilees jusqu’au yeux marchant en groupe avec au bout du bras leurs progenitures, silhouettes noires et fines s’escarpant au coin de la rue, boutiques eclairees par les lampes a huile, bavardages assis dans la ruelle, marchands aux petites vitrines en bois, mais grille, mosque allumee aupres des hommes, au coeur de la ville.


Ambiance mystique de ces ruelles qui enchante entre la nuit et la lumiere. Africain, Indien, Somali, Arabe, les peaux vont du noir au café au lait, les visages races, un mixe que ce peuple Swahili. Les enfants sont frais , charmants et curieux. La vie s’ecoule paisiblement dans ces dedales aux murs si hauts qu’ils touchent le ciel, la vie s’anime quand le soleil est endormi et que la fraicheur s’installe.









habit traditionnel des hommes



pour les femmes, c'est moins complique





il n'y a pas de voiture sur l'ile, seulement des anes a tout faire



Jour de festivite, aujourd’hui c’est le premier jour de l’annee musulmane. Au programme, course d’anes, regate de dhows (bateau en bois a voile traditionnel) et combats de batons sur la place de l’ancien fort.



La musique qui rythme les combats , mélange de percussion puissante et tres rapide sonne comme de la hard tech ancestrale. Melange d’archaisme et de modernite que cette ville ou se cotoient musulmans traditionnels et beach boys, jeune homme alpagueur de journee en dhow, le plus souvent dreadu decolore, portable pendu au cou et lunettes de soleil sur le nez. Ces memes beach boys qui exasperent le plus vieux des joueurs de tambours car participant aux combats avec des drapeaux de bob et des
usa..




Mais tout cela reste execute dans une bonne humeur et une joie ambiante particulierement agreable.

Le voile n'empeche pas les rires






Le soir, veillee sur la place, a cote du fort, sous les arbres centenaires, l’air est doux, les hommes d’un cote, les femmes de l’autre. Voix gracieuses et empreintes de mysticisme au son du tambour.


En deambulant dans les rues, nous avons fait la rencontre d’Hassan et de sa famille. Ils nous ont tout simplement invite a se reposer un instant a l’ombre de leur toit et cela s’est fini en invitation a manger un peu de chima (puree de mais) accompagne de sauce tomate, choux et crabe. Incroyable hospitalite . Sans contre partie, nous avons partage la plupart de notre temps avec eux a Lamu. Discutant de tout et de rien, de la vie d’Hassan, les enfants nous apprenant l’alphabet arabe, et nous donnant des cours de francais improvises a Hassan toujours curieux de tout.

Hassan


Arafat le fils d'Hassan


Saada sa femme et Zulfa sa fille


Saada a la cuisine



Le petit dernier



Dimanche après-midi a la plage avec Hassan, ces enfants et les petits voisins. Comme un dimanche en famille . La vie quotidienne nous ratrappe et c’est bien agreable !



Derniere viree aupres de l’ocean indien a Watamu, le club vacances des italiens que nous pensions plus sauvage, mais en fait, est tres touristique.



Les plages super jolies sont envahies d’italiens en maillots de bain. On croise de nombreux couples mixtes, ces messieurs sont les plus friands de jeunes beautes exotiques, mais les dames d’un certain age ne semblent pas non plus se priver de la compagnie de beaux corps sculptes par le labeur. Le tourisme , ici, apporte tout son lot de faux espoirs. Espoir de mari blanc ou de femmes europeenes. Espoir d’un travail. Le tourisme genere tant de revenus que tous esperent en profiter. Du coup les plages regorgent de boutiques-etals, de jeunes proposant des services, souvent inutiles ou d’autres qui mendient discretement.








un petit cafe filtre pour la route, denree particulierement rare en Afrique de l'est ou l'on ne trouve que du cafe instantane (et ce malgre que le pays soit un producteur)



Les petites impressions de Vabu


La petite boutique de Watamu

Petite boutique, petit bonheur . D’abord au premier plan, des sucreries, bonbons, chewing gum, sucettes de toutes formes et de toutes couleurs dans leurs pots. Sur un fil tire au dessus du comptoir, sachet unitaire de the, lessive, café instantane, cacahuetes…. Sur les etageres , l’essentiel, du riz en sachet, de la margarine, des grains, de la lessive, du savon, petits gateaux.

Il y a peu de marque, presque tout est vendu a l’unite, pas de grosse reserve. Quand on a besoin d’un petit sachet de lait frais, on va a la boutique, c’est a deux pas de la maison !

28 janvier 2007

Kenya

Ce soir nous quittons Nairobi pour Kampala (Ouganda). Meme si nous repasserons par la pour nous rendre en Ethiopie, notre sejour au Kenya se termine. Il est donc temps de vous en parler un peu.

Depuis l'Afrique du Sud, le Kenya est sans doute le pays que nous avons traverse ou l'activite economique est la plus intense. Pour la premiere fois nous avons croise de veritables usines, chaque ville traversee grouille d'activite et le trafic sur les axes principaux est intense. Celui des enormes camions notamment, qui se trainent sur le bitume ravage.

En effet qui dit dynamisme economique ne dit pas automatiquement developpement et bonne gouvernance. Les richesses du Kenya s'accumulent mais semblent restees toujours entre les memes mains. Les infrastructures, et en particulier les routes principales y sont dans un etat deplorable, et rien se semblent fait pour ameliorer la situation. Les nids de poules sont rebouches avec du sable et des cailloux et au premier passage de poid lourd tout est a refaire.
Du moins, c'est la premiere impression que nous avons eu. Plus tard nous avons croise quelques chantiers de reabilitation des axes routiers, mais malheureusement trop rares.
En fait pour se deplacer tranquilement au Kenya mieux vaut employer les routes secondaires ou le goudron est souvent en excellent etat et ou le trafic moins dense evite le stress de se retrouver face a un minibus depassant en plein virage. On a fait le test de la conduite sur l'african hightway (qui relie Nairobi a l'Ouganda) et c'est vraiment errintant ! Entre les nids de poules enormes, les camions qui avancent a 10 a l'heure et les matutu (minibus) qui roulent comme des dingues... apres 2 heures de routes c'est comme si vous aviez fait Lilles-Marseilles !



La disparite des richesses est elle aussi frappante. C'est le probleme de la plupart des pays en developpement, mais la, c'est particulierement criant. Alors que les villes debordent souvent sous des monceaux de detritus (bon la j'exagere un peu, mais c'est tout de meme le pays le plus sale que nous avons traverse... autre rancon de l'activite economique mal geree et des sacs plastiques distribues a "tirlarigo"), que la plupart des gens vivent dans une instabilite de l'emploi journaliere, on croise ici et la de somptueuses demeures derriere les murs desquelles on devine de vastes jardins au gazon parfait.

Nairobi en est le symbole absolu : autours d'un centre ville occidental, aux multiples et ruitilants buildings (a la difference de Lusaka et de Dar es-Salam ou les buildings aux allures post-sovietiques sont souvent dans un etat de decrepitude avancee), s'etendent, selon les zones, de vastes bidonvilles et de superbes quartiers residentiels, dignes des plus beaux quartiers des capitales occidentales.

Pour finir ce petit et tres incomplet panorama social (mais en trois semaines il serait presomptueux d'en dire plus), l'ecole est gratuite jusqu'a l'equivalent de notre 5eme (primary school) et devient ensuite payante et exessivement chere d'apres les informations que nous avons recoltes ci et la. Une annee de Secondary School couterait environs 90 000 Shilling Kenyans (1000 euros) et une annee universitaire 1 millions (plus de 10 000 euros) ! Pour exemple un charpentier gagne en moyenne 6000 shilling par mois (67 euros) et un serveur de restaurant 4000 (45 euros)... et ceux la on un travail fixe ! autant dire que presque personne ne peut depasser le stade de la cinquieme... (ces chiffres proviennent de discussion avec les gens et nous n'avons pas pu les verifier, a prendre avec precaution donc)

Bon, apres ce petit appercu assez negatif du pays vous pourriez imaginer qu'on y passe que des mauvais moments ! Et bien en fait non ! bien au contraire. C'est juste qu'en discutant avec les gens on comprend assez vite leurs principales preoccupations.


Les vacances des parents Baret

Tout a commence avec l'arrivee des parents de Bati, qui durant les deux semaines passees en notre compagnie auront eu un bon appercu des difficultes que l'on peut rencontrer quand on voyage par ses propres moyens en Afrique.

Pour commencer, mais en meme temps ca devient une habitude, a leur arrivee a Nairobi, les bagages eux etaient restes sur le tarmac d'Amsterdam... a croire que les Baret sont maudits. Heureusement, des le lendemain tout est rentree dans l'ordre et nous avons pu prendre la route du nord ouest avec les sacs remplis de victuailles revees depuis de longues semaines : imaginez, du saucisson bien sec, de la coppa, du magret de canard fume, des tranches de truite fumees egalement, du fromage, du foie gras, chocolat et petits gateaux de mama bubu, et une bonne bouteille de Haut-Medoc. Wahoooo, le Babuvati c'est fait peter la panse ! Et quelle joie de partager tout ca avec Luc et Isabelle apres plus d'un an et demi de separation, sous l'ombre des accacias au bord du lac Navaisha, avec en fond sonore les cris des hippos....


Pour cette premiere semaine nous avons loue un rav4, un espece de 4x4 de poche de chez Toyota. Des le debut Bati a quelque doute quant a la fiabilite du vehicule. Pas de garde (le chassi est a peine plus haut que sur une berline) et surtout une boite automatique ce qui parait louche pour pouvoir degager de la puissance quand necessaire (ce qui est quand meme le but d'un 4x4). Mais bon, on y va quand meme. Au programme, un bout de vallee du rift avec les lacs Navaisha et Baringo, puis le Mont Elgon histoire de se preparer a l'ascension du Mont Kenya a venir. En fait peu de chose se passeront comme prevu et nous passerons beaucoup de temps sur les routes a chercher notre chemin (les panneaux d'indication ne semblent pas etre necessaires au Kenyans).


La vallee du Rift ici n'a rien a voir avec ce que nous avions connu en Tanzanie. Tres peuplee, elle est tout sauf sauvage.
Entre autre le lac Navaisha, situe a une centaine de kilometres de Nairobi, est entierement ceinture de proprietes privees et de serres d'horticulture. Ici tout semble detenu par ces societes, des terrains jusqu'a la destine des gens puisque les villages, les ecoles et les hopitaux sont a leur nom.

Le lac est aussi borde par de nombreuses reserves privees et deux parcs nationaux, celui d'Hell's Gate et celui du Longonot. En realite ils ne pourraient en former qu'un car seul une ferme privee les separe, et leur distinction tient plutot d'une logique economique qu'environementale. Les deux pourrait se visiter dans la meme journee, si les deux parc etaient rassembles en un, une seule entree serait necessaire, alors que la, le gentil touriste se retrouve a payer 2 fois 20 dollars, ce qui forcement arrange bien le gouvernement !
Et ouais, 20 dollars par personne, c'est pas rien ! Si encore ca vallait le coup... Nous avons opte pour le Longonot dans notre logique d'entrainement pour le mont Kenya (On se voyait mal debourser chacun 40 dollars dans la meme journee), qui permet d'effectuer une belle rando jusqu'a 2800 m.


Bati et ses parents sur les bords du Longonot

A vrai dire on pensait qu'apres la rando on pourrait silloner un peu les pistes du parc a la recherche d'animaux... mais point de piste : ici c'est 20 dollars la rando et c'est tout ! un peu dur a avaler, certes. Ce fut un premier appercu des travers du tourism business qui regne ici.

Donc, petit conseil, si vous aimez marcher et que vous vous rendez au Kenya, evitez le Longonot malgre la description des guides touristiques (genre le routard et le petit fute) qui la donne pour une des plus belle du Kenya. Elle est jolie certes, mais loin d'etre exeptionnelle et elle ne vaut vraiment pas son prix ! On a nettement prefere la petite reserve privee de Crater Lake, qui offre la possibilite de marcher non loin des animaux a defaut de longue randonnee. Quand aux randos, mieux vaut aller au Chirongani Hill non loin du mont Elgon, a ce dernier, ou encore au mont Kenya.








Quelques animaux que l'on peut observer dans la petite reserve de Crater Lake


Apres cette premiere halte et un second stop a Baringo, ou la encore c'est pas mal, mais pas incroyable non plus, nous voici en route pour le Mont Elgon. Ce dernier, haut de 4000 metre et quelques, se trouve a la frontiere ougandaise et, cote kenyan, est situe au milieu d'un parc national (et oui, ca veut dire qu'il faut raquer, 20 dollars par personnes et par jours encore). Il presente plusieurs interets. En premier lieu il est eloigne des sentiers battus et on y croise presque personne. De plus son ascencion est possible dans la journee grace a une piste qui monte jusqu'a 3500 m et qui, toujours d'apres notre cher routard est pratiquable par des voitures de touristes a la saison seche. Bon il est vrai qu'il a beaucoup plus ces dernier temps, et que le couple d'africacy que nous avons a nouveau rencontre a Baringo nous ont mis en garde contre l'etat de la piste en question.


Le docteur farvacque fait la promo du medicament universel ! Bravo !


Le lac Baringo et ses droles d'oiseaux

Mais apres avoir pris des infos aupres du ranger a l'entree du parc, il semble qu'on puisse passer, et puis diantre... nous sommes munis d'un 4x4, non ? Certes court sur pate, certe avec une boite auto, mais bon on se dit que si en saison seche une voiture de tourisme passe, un 4x4, meme de poche, doit passer....

Ainsi apres avoir passer une nuit a la fraiche, au coeur du parc et ponctuee par les cris des leopards (dont nous avons toujours pas appercu un bout de queue) et les battement d'ailes des Calaos qui etrangement rappellent un helico qui se serait muni d'un silencieux, nous nous appretons a attaquer les 35 km de piste et les 1500 m de denivelle qui nous separe du parking.
Des les premiers kilometres la voiture est a la peine. A plusieurs reprise, alors que la piste ne presente pas de reelle difficulte, les roues patinent, et aux moindres degres de pente elle ne monte pas sans un elan consequent ! Bati a beau passer la courte (la position sensee degager le plus de puissance), rien n'y fait, cette vielle crotte de 4x4 n'a pas plus de patate qu'une vielle 206 hdi (et une 206 hdi c 'est pas la folie croyez moi !).

Donc pas le choix, demi-tour. On retourne voir les rangers a l'entree, qui connaissent bien une personne pouvant nous y monter, mais bon ca fait 100 euros de plus....
Une autre route existe, moins dure parait-il. On va tester ca.... Nous voila donc reparti. Mais c'est toujours le meme probleme, la puissance n'est pas la. Apres plusieurs passage ou la seule solution consiste a passer a fond, sans tenir compte de la garde qui touche le sol a chaque pierre ou chaque orniere un peu profonde, nous arrivons devant une vaste etendu de boue qui semble se prolonger par une pente assez severe. Luc descend pour tester la profondeur de la boue et aller se rendre compte du degre de pente et de la longueur de celle-ci. Il revient rapidement, l'air sceptique et desapointe, quand je vois son visage definitevement se decomposer : l'huile coule a flot sous le pont du vehicule. Cette fois-ci c'est veritablement fichu ! Point de Mont Elgon pour nous... on aurait du ecouter les conseils d'africacy et depenser un peu plus... car la du coup on se retrouve a avoir paye quasi 100 dollars (les entres, la taxe de voiture et le camping) pour pas grand chose.... sans parler des heures de routes qu'on s'est tappe pour venir la !


Le camion de sauvetage au Mont Elgon

Heureusement grace a la gentillesse et l'efficacite du directeur et du mecano du parc nous arriverons a reparer la voiture dans la journee.... Mais en definitive, le Mont Elgon restera pour nous un mystere. Le parc a l'air superbe, melange de montagnes et de forets profondes, peuple de grandes antilopes robustes, de singes colobes, de leopards et d'elephants.


girafe et girafon dans une petite reserve au pied du mont Elgon

Deux jours plus tard nous voici tous les quatres a Nairobi, pret a decoller pour le Mont Kenya et la reserve de Samburu dans la foulee. Cette fois-ci nous ne sommes plus en "self-drive" mais avec une agence de tourisme locale.

Des le debut ca commence un peu etrangement. Apres avoir attendu longuement la voiture devant nous conduire jusqu'aux portes du mont Kenya et une fois dedans, nous nous rendons vite compte qu'il s'agit en fait d'un matatu et que nous ne serons pas les seuls passagers a bord. Pour ceux qui ne connaissent pas, les matatus, ou n'importe quel moyen de transport public en Afrique, ne partent jamais avant d'etre plein et s'arrettent au moindre client succesptible de bondee un peu plus la machine. Bon la, pour le coup, il semble que celui-ci est etait paye pour nous mener directement a Nianuki (notre premiere etape) et que l'on ait deux banquettes de reservees sur les quatres, ce qui n'empeche pas notre chauffeur de perde un peu de temps a la gare routiere... bref un petit coup de gueule de Vabu nous met enfin en branle. Ca commence bien, nous craignons tous un peu que ce genre de surprises se renouvellent.



Au resto a Nianuky. Ici on choisi direct son morceau de viande mis a grille

Mais finalement tout se passera tres bien jusqu'au dernier jour de la randonnee, 4 jours de marche tout de meme. Et oui, le mont Kenya se merite, autant a la montee qu'a la descente d'ailleurs.





Si on exepte la premiere journee, qui peut etre decrite comme une petite mise en jambe, les trois autres jours sont tous tres longs, chacun dans leur style. Le premier jour mene en 3 petites heures a un premier camps, a 3200 metres. On traverse une belles forets de hauts arbres, cedres rouges et autres feuillus. la montee se fait donc a l'ombre et est agreable.



Le lendemain, la vegetation a deja change, les arbres ont disparu pour faire place a une steppe assez rase d'altitude recouverte de nombreuses fleurs.



Plus on monte, plus la vegetation se fait specifique et la steppe se recouvre de lobelias geantes et autres plantes etranges. Cette journee qui mene jusqu'au second camp, a 4200 metre, est particulierement difficile. Elle se fait la plupart du temps en plein caniard, les arbres ayant disparus et comporte de longues sections plattes, qui si elles permettent de s'acclimater doucement a l'altitude, qui mine de rien commence a se faire sentir, n'en parraissent pas moins interminables, et ce malgre les superbes paysages traversees allant de la vallee bucolique traversee par de petits torrents a la plaine encercles de falaises rougeoyantes au rocher deliquescent et de pics asserres qui composent le massif sommital du Mont Kenya.



Le soir, errintes, nous feront plus ample connaissance avec Paul, un jeune homme de 54 ans, belge et informaticien a la silicon valley de son etat, et completement exalte de montagne. Le soir, devant la soupe chaude (et oui on a beau etre a l'equateur, il fait sacrement froid, la nuit derniere les tentes avaient gelees), il nous raconte certaines de ces nombreuses ascenssions, entre autre dans les andes. En particulier celle de je ne sais plus quel mont en Argentine, culminant a 6900 metres qu'il s'est envoye en solo. Pas moins de 14 jours de marche, avec des aller-retours journaliers pour monter ses deux sacs a dos, et 11 heures de montee le dernier jour pour atteindre le sommet (apres il a fallu redescendre). Il raconte tout cela le sourire au levre, une graine de folie dans les yeux, et sans jamais se departir de sa simplicite, meme si, et c'est bien normal, une certaine note de fierte discrete flotte dans sa voix. Bref, un veritable fou furieux !

Le troisieme jour est celui de l'ascension finale. Lever a 2 heures du mat et depart a 3 heures pour les 700 metres qui nous separent de Lenana Point, la pointe la plus haute pouvant etre atteinte sans technique et equipement specifique. Paul nous rattrappe rapidement dans la montee, mais decide de ralentir le pas pour ne pas arriver trop tot au sommet. Nous finirons donc le chemin ensemble, et apres avoir franchi les derniers neves un peu craignos et une belle arrette sommitale, nous atteindrons le sommet a 6 heures du mat' et quelques...



Les premiers juste derrieres Paul, evidemment ! Joie pour tout le monde d'avoir atteind ses 4885 m selon la police (Paul et l'altimetre de Luc) et 4985m selon les guides....





Quoiqu'il en soit c'est une premiere pour Vabu qui laisse eclater sa joie et brandit fierement les bras dans le soleil levant et face au Kilimandjaro qui se dresse des centaines de kilometres plus au Sud !



Paul est la lui aussi, le regard petillant et dirige droit sur les paroies des deux plus hauts pics du Mont Kenya (5200 metres environs). Un point brille la haut. " ce soir je dors la haut" nous annonce l'emergumene. Le point qui brille n'est autre qu'un petit refuge, isole au plus haut point du massif, eclaire par les premiers rayons du soleil.



Paul et son guide


Nous nous quittons ici avec Paul. Lui s'apprette a gravir ses paroies et nous nous entamons une longue, tres longue, redescente qui nous menera presque 2000 metres plus bas apres 6 nouvelles heures de marche.



La encore nous traversons de superbes paysages marques par une prodonde gorge flanquee de plateaux recouverts de nombreux etangs et au loin par des collines boisees aux formes multiples. Nous finissons par traverser une belle foret au sous-bois couverts de hautes herbes. Lors d'une petite pause pipi, Isabelle et Vabu se retrouvent surprises par un rugissement et plient vite en retraite, ca attendra le camps !



Toutes ces journees auront ete ponctuees par presque quatre repas quotidiens, et quels repas ! Tout cela preparer par nos 6 porteurs, tous formidables et terriblement attentionnes... les porteurs c'est tout de meme un truc particulier et pas toujours facile a gerer (au niveau de sa conscience). On se rassure comme on peut, devant les charges enormes qu'ils portent, en se disant que c'est un boulot qui paye bien (en comparaison du niveau moyen au Kenya) et qu'a defaut d'autres moyens de reconnaissance, si ce n'est nos sourires un peu genes, nous le donneront de bons pourboires.

Enfin le dernier jour arrive. Cette portion qui rejoint la petite ville de Chogoria en une petite trentaine de kilometres se fait souvent pour moitiee en voiture. Ce que nous nous decidons a faire a la plus grande joie de nos porteurs.

Apres les dix kilometres de marche prevus, nous atteignons le point de rendez-vous avec les vehicules. Trois sont la, dont une des gardes du parc. Petit controle innopine des billets d'entree. Et c'est la que les choses se corsent. Notre guide, Peter, irreprochable jusqu'ici, part dans de longs pourparlers avec les agents du parc. Nous regardons la scene, assis sur l'herbe, quelques peu irrites par le tatillolonage si propre aux controles africains. Mais l'affaire a l'air plus compliquee que prevue et au bout d'un temps assez long l'un des agents vient nous expliquer qu'en ce qui nous concerne il n'y a pas de probleme, mais que les porteurs ont resquille une journee... Finalement apres une bonne heure de tractation Peters part avec les agents du parc, qui, nous l'apprendrons plus tard, sont en realite des responsables regionaux en visite, pour s'expliquer. Tandis que nous repartons avec nos porteurs.... sans voiture que notre guide n'aura jamais reussi a joindre.


La voiture que l'on aura jamais eu


Et ce fut encore 5 longues heures de marches, imprevues celle-ci. Elles permettrons toutefois de degeler l'atmosphere, les porteurs etant quelques peu tendus apres cette affaire dont ils n'avaient pas l'air de connaitre grand chose. En fin de compte cette derniere marche en leur compagnie nous permit de faire plus ample connaissance avec eux et, malgre les kilometres, passa (presque) comme une lettre a la poste.


Hommage aux porteurs.

Voici un texte d'Erri De Luca, ecrivain italien, grimpeur, montagnard et tres engage politiquement.
Nous retranscrivons ici ce texte en particulier pour rendre un hommage a nos porteurs, et, en realite, a toute une partie de l'humanite.




Porteurs

Notre monde repose sur les epaules de l'autre. Sur des enfants au travail, sur des plantations et des matieres premieres payees bon marche : des epaules d'inconnus portent notre poids, obese de disproportion de richesses. Je l'ai vu.
Dans les ascensions qui durent des jours vers les camps de base des hautes altitudes, des hommes et aussi des femmes et des enfants portent notre poids dans des hottes tressees. Tables, chaises, vaisselles, tentes, cuissinieres, combustibles, cordes, materiel d'escalade, nourriture pour plusieurs semaines, en somme un village pour vivre la ou il n'y a rien.
Ils portent notre poids pour le prix moyen de trois cents roupies nepalaises par jour, moins de quatre euros. Les hottes pesent quarante kilos, mais certains en portent de plus lourdes. Les etapes sont longues, elles fatiguent le voyageur avec son petit sac a dos et le minimum necessaire.
Des porteurs de tout notre confort marchent avec des tongs ou bien pieds nus sur des pentes qui manquent d'oxygene, la temperature baissant. La nuit, ils campent en plein air autours d'un feu, ils font cuire du riz et des legumes cueillis dans les parages, tant que quelque chose sort de terre, au Nepal, la vegetation monte jusqu'a trois mille cinq cents metres.
Nous autres, nous dormons dans une tente avec un repas chaud cuisine par eux.

Ils portent notre poids et ne perdent pas un gramme. Il ne manque pas un mouchoir au bagage remis en fin d'etape.
Ils ne sont pas plus fait pour l'altitude que nous, la nuit je les entends tousser. Ce sont souvent des paysans des basses vallees de rizieres. Nous avancons peniblement en silence, eux ne renoncent pas a se parler, a raconter, tout en marchant.
Nous habilles de couches de technologie legere, aeree, chaude, coupe-vent, et cetera, eux avec des vetements uses, des pulls en laine archielimines : ils portent notre poids et sourient cent fois plus que le plus extraverti de nos joyeux comperes.
Ils nous preparent des pates avec l'eau de la neige, ils nous ont meme apporte des oeufs ici, a cinq mille metres. Sans eux, nous ne serions ni agiles, ni athletiques, ni riches. Ils disparaissent en fin de transport, ils se dispersent dans les vallees, juste a temps pour le travail du riz et de l'orge.

Erri De Luca, Sur la trace de Nives, paru chez Gallimard en 2006.



Culture du the, durant la descente vers Chogoria.

Voila, ce texte a ete un peu un choc pour Bati. Il represente tout ce que nous ressentons depuis le debut de ce voyage. Meme si ici, l'action se deroule au Nepal, il vaut pour tous les peuples qui travaillent a notre bien etre et a notre confort, prives de tout, meme des choses les plus elentaires.
Ca peut paraitre tres politiquement correct tout ca mais, malheureusement, c'est la verite. C'est ce que nous voyons tous les jours en voyageant ici, en Afrique. Alors desole pour les cyniques de tous poils, mais il faut etre conscient de ce qui porte notre vie occidentale...

Bon difficile d'enchainer apres ca. Notre voyage ce deroule souvent dans le confort, et nous faisons de nombreuses activites reservees au riches occidentaux que nous sommes. Donc cela peut paraitre un peu incongru - et desuet - de raconter un safari juste apres ce passage moralisateur. Cependant nous ne nions pas etre, comme tout le monde qu'il le veuille ou non, les produits de notre systeme. C'est juste, encore une fois, qu'un tel voyage est l'occasion de voir sur quoi il repose.

Les Samburus et le dernier safari

Apres le mont Kenya, le Babuvati voulait donner un appercu de la vie sauvage aux parents de Bati. Nous sommes donc parti pour la reserve de Samburu, situee au centre du pays, juste au nord du massif du Mont Kenya.
Elle doit son nom au peuple qui vit aux alentours, les Samburus. Pasteurs nomades, ils sont apparentes au Massais et y ressemblent par certains traits. Comme eux, ils vivent essentiellement des substances tirees de leur betail qui est ici aussi, la principale monaie d'echange. Ce betail est essentiellement compose de chevres et de moutons, meme si l'animal le plus important reste la vache. Ils utilisent aussi des anes et des dromadaires comme animal de bas.










Leurs villages, prevus pour etre abandonnes une fois les paturages epuises, sont composes de petites concessions familiales enserrees dans un enclo d'epineux. Chaque famille est constituee d'un homme et de ses femmes (jusqu'a six, une femme coute quinze vaches), qui possedent chacune leur propre hutte. Celles-ci, sorte de rectangle aux angles arrondis, sont construites autours d'un mur de branchage et de trochis et recouvertes d'un toit de boue sechee, souvent isole par un melange de sacs platiques usages. Chaque hutte dispose d'une place centrale pour le foyer, d'une autre ou dorment la femme, les filles et les garcons en bas age, et enfin d'une derniere reservee aux garcons et a l'homme, quand il visite sa femme. Ce dernier est le seul a avoir droit a un oreiller, en fait une espece de rondin de bois supportes par deux pieds en de V.
Le village dispose aussi d'un lieu de reunion, ou les anciens se regroupent pour prendre les decisions importantes, entre autre celle concernant les migrations, mais aussi pour des problemes de contentieux, notamment par rapport au betail.





Le statut de la femme est evidement tres precaire. Elle n'a aucun avis a donner sur le choix de son mari. Celui-ci "la repere" puis la demande en mariage aux parents, qui jugent de la fiabilite de l'homme et le cas echeant fixe une dot. Les femmes sont, en general, mariees vers leur 16 ans et sont excisees a cette occasion.
Une fois mariees, ce sont elles qui font a peu pres tout, des taches menageres jusqu'a l'entretien du betail, le role traditionel des hommes etant la protection de la tribu, qui aujourd'hui, n'a plus vraiment lieu d'etre. De meme, le nomadisme n'est plus vraiment d'actualite et les Samburus sont maintenant sedentarises.

Nous avons eu l'occasion de visiter un de leur village situe juste a la lisiere de la reserve. Si cette viste reste une activite touristique, elle permet neenmoins de faire profiter quelque peu a ces populations de nos devises. Nous avions peur de decouvrir un village "reconstitue" pour touriste, mais non, il s'agit bien de leur veritable lieu et mode de vie. Authentique donc, mais d'autant plus triste et dramatique, car leur degree de pauvrete est terrible. Visite aussi frustrante car elle ne donne que l'occasion de passer, de se rendre compte, de donner un peu - mais pour quoi faire - et de partir, sans avoir pu tisser de veritable lien. Mais honnetement je ne sais pas si c'est du lien qu'ils attendent, plutot des devises encore une fois.

Notre dernier safari fut quant a lui assez inegal.



D'un cote une reserve au superbes paysages, assez varies, et entouree au loin par de hautes montagnes qui donnent de l'ampleur a la savane environante, une jolie riviere au bord de laquelle se trouvait notre camp et ou chaque soir nous attendait un feu de bois autours duquel nous avons partages des discussions bien sympas avec Mickael et Christopher, deux gentlemen allemands d'une culture et d'une finesse vraiment agreable, et une famille de francais de Nouvelle Caledonie bien pechue et super sympa aussi.


Gazelle de Grant





Zebre de Gevris



Girafe reticulee

Oui, la vie au camp etait vraiment agreable et dotee d'une belle ambiance. Les nuits etaient percees par les feulements des grands fauves. Au petit matin, les traces d'un leopard etaient visibles sur les berges du camps. Le chemin de la douche etait plein de danger : elephants sur le chemin, crocodiles sur le bord de la riviere, difficile de choisir son itineraire, mais finalement nous avons reussi a rester propres et a garder nos deux jambes.













De l'autre, un chauffeur assez je m'en foutiste, pas tres implique, et qui faisait un peu le minimum, meme si parfois, il avait des sursaut de professionalisme.
Timothy, c'est son nom (et oui), est assez representatif d'un cote assez penible du tourisme au Kenya. Comme ce secteur d'activite est un des premier du pays, de nombreuses personnes y travaillent sans aucune passion, et sans meme essayer d'offrir des prestations correctes, pensant que leur pays se suffit a lui-meme, peut etre aussi par manque de formation. Normalement, ce qui pousse les guides et les chauffeurs a un certain professionalisme, est l'attente du pourboire. Mais le systeme est tellement perveti que de toute facon le pourboire est quasi obligatoire. On donne un pourboire normal si on est peu satisfait et un gros si on est content... Enfin, tout de meme, le Timothy, on aurait pu penser qu'il ne voulait pas de pourboire, ou bien il ete vraiment mauvais, du genre a toujours se positionner de facon a ce qu'il y est un arbre entre nous et la bestiole qu'on observait.


Bon, la on a creve, alors il se demene un peu quand meme (moins de 3 mns pour changer la roue)


Apres, il ne faut pas generaliser, et il existe quelques guides qui sont vraiment passionnes, ou du moins, annimes par un desir de faire partager leur connaissance et leur experience a leurs clients, mais malheureusement ils sont trop rares.
Bref, l'impression que nous avons eu et que tout le monde ici, y compris le gouvernement, se repose un peu sur les acquis du pays et ne font rien pour ameliorer la qualite des prestations, tout en hesitant jamais a faire raquer le touriste. Comme ce musee a Mombasa (fort Jesus) ou l'entree s'eleve a 10 euros par tete pour voir trois bouts de porcelaine chinoise attestant d'echange commerciaux anciens et l'enceinte du fort, ou encore le musee de Lamu dont les droits d'entree s'elevent a 6 ou 7 euros (le prix d'un billet au Louvre, non ?) et qui se compose de 4-5 pieces sympathiques mais tout de meme assez pauvres. C'est un peu du foutage de gueule quoi, et il faudrait que les instances touristiques comprennent que c'est pas tout de monter les prix, mais qu'il faut fournir les services qui vont avec. Pour terminer la dessus, une sortie snorkeling dans le parc marin de Watamu, un des plus riches du Kenya parait-il, se paye un peu plus de 15 euros par tete apres negociation et se limite a la visite d'une patate de corail pendant une petite heure... et encore, les gens qui nous accompagnaient avaient paye 25 euros chacun et on leur avait promis des dauphins et la visite de mangrove qu'ils n'ont jamais vu...

Donc si vous allez au Kenya pour vister les reserves, quitte a craquer un peu plus d'argent, organisez votre sejour avec des agences haut de gamme, reputees pour la qualite de leurs services, plutot qu'avec des petites agences locales avec qui il est vrai il est plus facile de negocier, mais ou la prestation ne correspond jamais vraiment aux attentes. C'est difficile de dire cela car ca ne promeut pas vraiment le petit business local, mais ici, nous n'avons pas trouve la perle rare (comme Jean-Baptiste a Mada pour ceux qui se rappellent !)

Pour finir quelques petites photos de Mombasa