30 janvier 2007

Du baobab au bananier

Du baobab entre Watamu et Nairobi, en passant par l’acacias de la vallee du rift, nous sommes arrives au pays des bananes, et de l’impenetrable foret en Ouganda. Apres deux grosses session de night-bus. Les ecouteurs du walkman coles aux oreilles, rhumba, chorale, chanson populaire , r’n’b americain , BBC world et RFI rythment les ondes de la radio africaine, la nuit dans le bus. L’ambiance particuliere de la nuit dans les bus africains donnent une saveur au voyage.


A Kampala, de gros marabout ( ce sont des oiseaux !) nous acceuillent, jonches sur les tas d’ordure, ils sont enormes et impressionnants . Nous retrouvons le gros bazard en centre ville, ca brasse , et on aime ca. Sur le coup, avec la fatigue, notre humeur est un peu morose, il faut se readapter a l’infini. Mais après un bon sommeil reparateur, le Babuvati se sent prêt a decouvrir cette ville qui sent bon la spontaneite et la vie. Cette ville qui se developpe, attire beaucoup de gens qui font du business. Kenyans, Rwandais, Congolais. A propos du Congo, nous avons rencontre deux business man congolais, qui nous invite a venir dans leur pays. C’est vrai, que les africains bougent beaucoup pour le commerce et autres, mais je ne sais pas si il se rendent compte du discours tenu sur leur pays en Europe. Peut etre sommes nous trop peureux ! Quoiqu’il en soit, nous sommes surs que les congolais doivent reserver un super accueil aux etrangers, ils ont besoin de rencontrer des gens de l’exterieur, sont tres curieux. Et nos deux business man ne comprennent pas qu’en tant que francais, on vienne en Ouganda (anglophone) et pas au Congo ! Ce sera pour un prochain voyage, mais c’est vrai que pour l’instant le tourisme n’a pas du pervertir encore leur comportement et les rencontres doivent etre tres spontanees.



Hier soir, le Babuvati a retrouve l’ambiance festival de musique a Kampala, au theatre national. Soiree gratuite de musique, pas toujours egale mais tres sympa. D’abord, un groupe, clavier, batterie, guitare et saxo pour des reprises de soul americaine des annees 60 , rhumba congolaise , n’dbolo et reagge avec un chanteur a la voix excellente. “fever, you give me fever”. Puis une dizaine de petits groupes ont suivi, play back ou chants, tous ont exerce avec leurs musiques sur cd, gamins, femmes hyper mures et rappeurs se sont succedes dans une ambiance sympathique et pas prise de tete. Ils ont tous une energie de fou et n’ont pas peur du public ! Le public justement, des Kampalais, du bebe au plus vieux et des blancs expat ou vacancier, apprecient ce moment musical.

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