28 juillet 2006

annectodes malgaches

Voici deux petites histoires que nous avons entendues ici. elles sont toutes les deux croustillantes.

Tout d'abord l'origine du nom du village de Patrick, Tafondro, qui apparement veux dire la chaux. Quand, au XIX siècle, les puissances coloniales se disputaient Madagascar, une flotte prussienne vint croiser auprès des côte du royaume betsimisaraka, constitué autours de Tamatave. Les betsimisaraka étaient dépourvus de canons et se voyaient perdus. ils eurent alors l'idée de se recouvrir les fesses de chaux et de s'aligner sur la plage en présentant leur postérieur à l'ennemi. celui-ci, à la lueur du soleil, cru voir un alignement de centaines et de centaines de canons et préféra se replier ! (bien sûr tout ceci n'est absolument pas certains... dixit le conteur lui-même, Alain Manaus).

la deuxième est une légende moderne et montre à quel point notre monde scientifique, rationel et cartésien n'est pas celui de madagascar. elle nous a été raconté par Sylvain, un jeune volontaire travaillant dans l'environement à Tuléar et rencontré, devinez chez qui : chez Manaus bien sur.
Lors des événements politiques de 2002 (élections mouvementées et ratsiraka chassé du pouvoir) un processus complexe c'est mis en place dans la région de fort-dauphin (au sud du pays). Avant tout il faut savoir que les Vezo (peuple de la côte sud ouest de mada), par leur mythologie, descendent des sirènes. De même, les populations de fort dauphin sont les descendant du aye-aye (un minuscule lémurien nocturne), qui aurait été en quelques sortes l'ébauche de l'homme.
Dans cette région, celle de fort dauphin, le aye-aye est fady, c'est à dire qu'il est tabou. il est interdit de le chasser et de lui faire du mal. Et, quand l'on trouve un Aye-Aye mort on lui dédie une cérémonie mortuaire comme à un homme. on le met dans un cercueil et ensuite ce cercueil fait le tour des villages, transporté à chaque fois par les hommes du village où le corps est arrivé jusqu' au village suivant. Dans chaque village, les habitants déposent des offrandes, souvent de l'argent, et le chef du village signe une espece de reçu. A priori, le cercueil circule dans la région de fort dauphin puis est enterré. En 2002, un Aye-Aye mort à subi cette cérémonie, mais le cercueil ne c'est pas arrété à la région de fort-dauphin. il a commencé à remonter vers Tananarive, puis est redescendu vers Tuléar (chez les Vezo). Au fur et à mesure, dans les populations la rumeur qu'un cercueil renfermant une sirène circulait s'emplifia (il faut savoir que l'on ouvre pas le cercueuil et que l'histoire se transformait de village en village). c'était la premiere fois qu'une sirene réapparaissait et le peuple était en émoi. arrivé à Tuléar, un haut fonctionnaire (un commissaire ou quelques chose comme ça), réclama qu'on ouvre le cercueil à la désaprobation général. c'était un membre de l'ancien régime. de part son pouvoir il réquisitionna le cercueil, le fit ouvrir et analyser par des spécialistes qui conclurent que le corps n'était pas celui d'une sirène, mais un aye-aye. le peuple ne le cru pas. Peu de temps après le scientifique ayant procéder à l'ouverture du cercueil mourut de maladie : évidement c'était la malédiction de la sirène !
Quand au commisaire il disparu avec les offrandes, qui vu le nombre de village traversés devait être conséquente. pour les habitants de Tuléar il a disparu dans la forêt, victime lui aussi de la malédiction. Pour Anoncia, la femme d'Alain, il s'est tout simplement enfui avec le magot, profitant des troubles politiques du moment !

à méditer !

Merci à Alain et Sylvain, nos deux conteurs !

le babuvati en ville (tamatave)

Le Babuvati tout charmé par sainte marie, s'était laissé emporter par l'image idylique de Madagascar, back to reality, hard reality!! tamatave is not quiet and peace, c'est un monde ou les pousses-pousses travaillent pieds nus qu'il vente ou qu'il pleuve, l'exploitation de l'homme par l'homme en direct, ou quelques enfants mendient, ou il ne fait pas bon se promener la nuit tout seul, wazaha! et ou la prostitution s'affiche aux yeux de tous.
Mais, entre notre chambre un peu moisie et ce climat post-colonial, nous avons vu les tamataviens prendre du bon temps a la plage, en face du port.



l'ambiance de la ville est tout de même vraiment étrange. le centre est construit autours de très très larges artères, dans lesquelles ne circulent que quelques rares taxis et des voitures particulières encore plus épisodiques. Peu de piétons, beaucoup de pousse-pousses vides, de quoi attrister le babuvati qui est plutôt d'un caractère sensible.

Heureusement, en nous rendant au musée nous rencontrons Elodie, un étudiant en géographie avec qui nous allons ensuite partager l'essentiel du temps passé à Tamatave (24 heures). Il nous parle de ses études, de ses projets professionnels (multiples, mieux vaut être prêt à tout dans l'univers malgache), nous fait découvrir les différents rythmes malagasy, enfin de bons moments quoi ! et j'écris bien "IL" alors qu'il s'appelle Elodie, aparement sa mère qui souhaiter ardement une fille, n'a pas pris le temps de vérifier s'il n'était pas un garçon !

il nous a même accompagné à l'aéroport pour nous dire au revoir :



on a aussi essayé de se faire prendre en photo tous les trois ensemble par une employée de l'aéroport, mais Bati doit vraiment être trop grand pour les malgaches !




Nous quittons Tamataves sans regret, si ce n'est un pincement au coeur de laisser Elodie, à peine rencontré, comme Alain, Patrick et Anoncia à sainte marie, et sans doute comme bien d'autres encore. C'est tout de même assez difficile de rencontrer des gens, en sachant que leur vie est très dure, de se lier d'amitié, puis de partir, en les laissant avec leur fond de tristesse. car on a beau dire que les malgaches ont la joie de vivre en eux, tant chez Elodie que chez Patrick, on ressentait tout de même un fond profondémend triste, triste de la situation de leur pays, des obsacles énormes qui se dressent devant leur projet, si simples soient-ils. Bref, tout ceci, encore une fois perturbe l'ame sensible du babuvati.

sur ces quelques reflexions partons pour Sambava, capitale de la vanille mais pas que de cela...

babuvati chez les baleines (suite et fin)

Salut à tous !
le babuvati est de retour pour quelques images de sainte marie. il a en effet pu trouver une fenetre sur le monde plus efficace que celle de Tamatave, ce fut une longue, très longue quête mais ceci est une autre histoire...

une petite remarque préalable : on ne sait pas si c'est l'écran de notre nouvelle fenetre ou notre appareil, mais les photos sont d'une qualité moyenne, on s'en excuse, on espere que les prochaines seront plus belles. pour ceux que ça intéresse, Bati a quelques commentaires à faire à propos du lumix (l'appareil), vous pouvez le contactez ici même ou sur le mail.

Pour commencer une vue de Sainte Marie, pas dans l'ensemble mais presque (en réalité la passe entre sainte marie et nosy natto, un petit îlot paradisiaque mais un peu surchargé touristiquement) :



l'île aux nattes, vue du gros bateau de notre ami Maximo

Pour continuer une autre photo de baleine, toujours prise du bateau :


la baleine applaudit l'adresse de l'italien à appater le touriste

a propos des baleines, le babuvati a été aussi très touché par la magie de les appercevoir des cotes. c'est certes moins spectaculaire, mais l'émotion de se retrouver seuls au petit matin face aux baleines soufflant au large à quelque chose de féerique.

d'ailleurs voici le genre de plage depuis lesquelles le babuvati a pu voir ces amies,


la plage de l'Atafana Hotel!

Comme vous avez pu le constater le babuvati est plutôt une créature des climats humides, disons plutôt qu'il a du s'adapter et à vite compris la technique de l'abri express pluie tropicale de 15 mn, pratiquée à merveille par les saint mariens ! il a apris, après une enquête longue et difficile, que le mois de juillet était le plus pluvieux de l'année sur l'île et toute la partie est de Mada.

Il a tout de même pu se regénérer lors de quelques rayons de soleil, dont voici quelques illustrations:






vous l'avez reconnu















plage de la péninsule d'Ampanihy, à l'est de l'île après une traversée guidée par Patrick et en compagnie d'un couple d'ami allemand Anja et Gunther



le guide Patrick


le repas du midi, délicieux!!!!



un gamin qui sort de nul part, pendant la ballade



un piroguier au sud de l'ile (à noter que les pirogues à voile sont très rares à sainte marie; c'est d'ailleurs la seule que le babuvati ai pu observer)



le lagon au même endroit

Le Babuvati a aussi fait plusieurs ballades à vélo, une dans le nord de l'ile où il a rencontré une bande de Zaza kily (prononcer zaza kil) qui lui a montré sa pêche du jour :

et une autre dans l'est où notre sciapode bicéphale a rencontré un monstre bien plus effrayant que lui :


Le Matimboro

Mais heureusement il a pu tout de même rentrer, fatigué mais heureux, à son repère coup de coeur : Chez Manaus !!!


Voilà, c'est fini pour sainte marie, c'était une petite bulle protégée des affres de la réalité Malgache que vous allez maintenant découvir !


22 juillet 2006

babuvati à sainte marie (madagascar)

Salut Zot' tout'
voici le premier envoi du babuvati hors des terres françaises !
Apres notre nuit terrible la veille du départ et un court survol d'un bout d'ocean indien à bord d'un coucou à hélices, nous avons débarqué à l'ile sainte marie, au large des cotes nord-est de madagascar.
c'est un petit bout de terre preservé (on dit ça avec le rcul depuis Tamatave, la capitale de la province est de mada), où les gens vivent de l'agriculture vivriere, de la peche et ... du tourisme. d'un point de vue touristique, la principale activité est l'observation des baleines à bosse qui croisent dans le canal séparant l'ile de mada durant les trois mois d'hiver austral.
Elles remontent de l'antartique pour mettre bas ou s'accoupler, ce qui donne sujet à de superbes parades amoureuses où les mâles rivalisent de virtuosité en accomplissant sauts et autres pirouettes. Lors de cette période, les baleines ne se nourissent pas et perdent jusquà 8 tonnes (pour un poid total de 30 à 40 tonnes).


Pour cette observation, le babuvati est malheureusement tombé dans le piege de Max, le rital busnessman de sainte marie (et ce mlagré la défaite française une semaine plus tot : honte à nous !). Bref, c'est un entrepreneur italien disposant de beaucoup de moyen qui, du fait de ces meme moyens, dispose d'une large publicité... donc tout le monde va chez lui ! au contact, il n'est pas méchant mais il bouffe un peu les petits entrepreneurs malgaches qui souyvent sont moins chers, mais moins visibles !
Pour ceux qui se rendraient bientot à sainte marie, nous vous conseillons donc de vous adresser à Albert la baleine si vous voulez partir à la chasse (photo) au Megaptere (autre nom des baleines à bosse). on peut trouver ces coordonnées à son hotel qui se nomme tout simplement la baleine et se trouve à environs 4 km d'Ambodifotatra (la capitale), en direction de l'aeroport (au sud).
Voila. Sinon nous avons fait quelques belles rencontres. entre autre notre ami-guide, Patrick, qui nous a emmené découvrir l'intérieur de l'ile et nous a aussi dénicher une petite gargotte pour vasaha sac à dos comme il dit ! en ce moment, il essaie de monter une petite table d'hote mais il galere pas mal... il a aussi besoin d'un gsm (tel portable) pour ce developper, alors si une bonne ame peut lui en envoyer un vieux qui ne sert plus voici son adresse :
Patrick Guide
Maromandia Tafondro
sainte marie madagascar
515

Autre belle rencontre, Alain et Anoncia, et leurs enfants, qui tiennent une petite gargotte dans la partie sud de l'ile, le manaus gargotte, a conseiller pour la gentillesse et l'accueil extraordinairement simple et efficace, vous pourrez apprandre a faire de la cannelle et du punch coco: on peut surtout y loger et diner avec eux, ils sont table d'hote!!
leur tel:0324001994 poprtable

5704244 fix

voila le temps est conté alors bye

14 juillet 2006

la bourre

Bonjour tout le monde, ou plutôt bonsoir !
Ca y est c'est le grand départ, mais là, on est en pleine bourre ! il est presque 3 h du mat et il reste encore quelques petits détails à régler... mais le plus gros est fait : OUF le babuvati était en pleine phase discordante (pour ceux qui ont vu le blog de sammy, c'est pas beau à voir). Enfin, là il ne reste plus qu'une cassette à faire et au lit, pour peu de sommeil, mais tant pis, on se reposera sur les plages de sainte-marie...
comme derniere nuit à la réunion on aurait pu rêver mieux, mais la vie est ainsi fait... et surtout l'organisation du babuvati !
bref vous aurez compris que vous n'aurez pas votre panorama réunionais avant 1 an et demi... hum, désolé, chose promise, chose due, on sait on sait, mais là ça ne sera pas possible.
sinon pour info, la 206 a été vendue in extremis, comme tout ce qui se passe dans la vie du babuvati. Bon, à défaut de panorama réunionais, c'est parti pour un grand tour africain, alors mesdames et messieurs, veuillez attacher vos ceintures :

C'EST PARTI !!!!!!!!!!


allez un petit pananorama réunioais quand meme :



et la même avec James (et sans Oliv')



05 juillet 2006

les derniers préparatifs et le retour sur terre

Salut tout le monde,
Bon ces derniers temps c'est le speed pour Vabu et Bati. Entre les changements de dernieres minutes pour les billets d'avion, les cartons dont j'ai déjà parlé, les appels aux assurances, la sécu, les banques, prévoir les démarches administratives de l'année à venir et coatcher nos mandataires et Vabu qui somatise un max (jamais elle avait banquer la sécu comme ça jusqu'à ce jour). Enfin, bon, pas le temps de souffler, surtout quand on fait des grasses mat' à rallonge et qu'on passe son temps en terrasse à boire des bières (bah oui, il faut bien dire au revoir aussi). Donc pas le temps de s'ennuyer.
Aujourd'hui, petite désillusion. Nous nous sommes rendu compte que l'on s'était un peu enflammé sur le budget. Du coup, il semblerait que le babuvati change un peu son parcours et accellère sa remonté africaine... rien de bien précis encore, mais il semble que les Camerounais échappent aux crocs du monstre bicéplale... et oui, le Cameroun c'est chero : 92 euros de visa (à multiplier par deux) + 50 euros de visa à nouveau pour traverser le nord du Nigéria (encore 2), donc ne pas y passer nous économise presque 300 euros... snif (et désolé pour les chambériens camerounais, mais on se tiendra au courant pour un autre rdv) ... Enfin rien n'est joué et on verra sur place comment ça se passe, mais il y a des chances qu'on débarque plutôt fin aout... re-snif.
Si c'est le cas, ça nous fait monter le budget de 13 à 16 euros par jour et par personne, ce qui est déjà plus gérable. Oui je sais, ça peut surprendre de voir que le budget est encore bien bancal une semaine avant le départ, mais ça, c'est le charme du babuvati, c'est un peu l'insouciance, la légereté, l'innocence quoi ! bon de là à la naïveté il n'y a qu'un pas c'est vrai...
Et encore tout cela ne pourra se goupiller correctement que si on vend cette satané 206 ! elle est belle pourtant regardez :


bon d'accord c'est pas la vraie... mais elle est belle quand même :


admettez que c'est pas mal, bon la petite nana ne va pas avec (oui oui je sais c'est un peu classique comme vanne) mais quand même si ce n'est pas de la caisse qui envoie ça ! Et bien dites vous que à part une nana qui voulait nous l'échanger contre un 4x4, personne, zobi, tchi, pas un appel ! #@%$$£¤# !!!! Alors que celle-ci :


Et bien elle est partie en moins de deux ! A n'y rien comprendre vous dis-je. Et encore, vous n'avez pas testé les amortisseurs-broyeurs de la rover (ceux qui ont testé, eux s'en souviennent).Enfin bref tout ça est passionant mais c'est un peu pour vous décrire la vie trépidante que babuvati mène en ce moment. Et je rassure tout de suite les visiteurs qui débarquent que ceci n'est pas un blog de tunning. Mais bon, c'est aussi pour que vous fassiez connaissance avec nos deux titines qui nous ont fidèlement emmener bat' carré sur les routes réunionnaises bordées de champs de canne (enfin la première, elle nous a jamais appartenu, je précise, on est un peu bourges mais pas trop quand même).

A ce propos (les champs de canne réunionais), bientôt, en exlusivité sur babuvati.com, nous vous offrirons un petit tour des paysages réunionais (ça sera un peu plus intéressant que tout nos malheurs préparatoires, promis). Et, pour quand même vous donner une info valable aujourd'hui, "bat' carré", en créole, ça veut dire se promener, vous l'aviez peut-être compris mais bon...

allez, sur ce, le babuvati va se régaler d'un bon grattin dauphinois (c'est l'hiver à la réunion, et l'hiver ici, ça ne rigole pas), histoire de se caler le bide avant le grand match de ce soir !

Biz zot'tout !

02 juillet 2006

et le monstre bicéphale alors ?

Bon, comme il faut bien s'occuper en attendant le départ, voici un peu de littérature (enfin lecture, littérature c'est un peu présomptueux). Pourtant les choses à faire ne manquent pas : tracas administratifs, check-up santé et renforcement immunitaire (les vaccins quoi) - pas moins de 6 injections pour Vabu et 5 pour Bati (que sa mère médecin avait déjà blindé depuis sa petite enfance), magasinage de nos effets personnels à renvoyer en métropole dans les caves parentales, etc, etc...
Bref, de quoi remplir son temps. Mais comme il est toujours plus facile de vaquer à des occupations futiles sur le net que de passer à l'action, voici Bati à nouveau devant son écran. Donc passons à l'aventure !

Après avoir vu une tripoté de médecins tropicaux, ORL, dentistes, et seringueurs en tous genres, nos deux aventuriers sciaopidiques sont à peu près imunisés contre tout ce que l'Afrique compte de microbes et autres virus ravageurs : Les voilà rassurés ! et surtout leurs mamans. Mais peu à peu la réalité se trouble. Parfois, quand il dort, Bati ressent de légers picotements, comme si son corps se disloquait, son cou semble s'allonger jusqu'à rompre. De son côté Vabu perçoit comme une excroissance qui pousse au niveau de son épaule droite.
Est-ce les effets secondaires de tous ces produits qui se mélangent dans leur réseau capilaire respectif ? Les radiations volcaniques de la fournaise ? une symbiose amoureuse ? quoiqu'il en soit, par une nuit de lune rousse (mais pas pleine), Bati se réveille en sursaut, son corps ne lui semble pas familier... que se passe t'il ? inquiet, il réveille Vabu. Celle-ci après quelques soupirs agacés sort des bras de Morphée . Mais, stupéfaction, si elle sent bien le souffle chaud de Bati dans son cou, point de Bati à ses côtés ! affolés nos deux aventuriers se lévent... enfin nos deux... notre aventurier dorénavant bicéphale puisqu'il faut bien se rendre à l'évidence : Bati et Vabu ne forme plus qu'un et en cette nuit de lune rousse mais point pleine, le Babuvati était né !


bicéphaliechromie

Y fait peur, hein ?

Heureusement, le lendemain, à leur réveil, nos deux sciapodes se retrouvèrent à nouveau bel et bien deux êtres distincts de corps et d'esprit (mais de coeur ça on ne sait pas). Depuis, à chaque nuit de lune rousse Bati et Vabu se transforment en Babuvati. Les lunes bleues provoquent-elles aussi la transformation, mais, sous cette couleur, le babuvati a l'air bien plus gentil :


Le Babuvati sous la Lune Bleue

Heureusement d'après les Griots, les lunes bleues sont bien plus fréquentes que les rousses sous les cieux africains, on espère qu'ils ne se trompent pas !