Le Babuvati tout charmé par sainte marie, s'était laissé emporter par l'image idylique de Madagascar, back to reality, hard reality!! tamatave is not quiet and peace, c'est un monde ou les pousses-pousses travaillent pieds nus qu'il vente ou qu'il pleuve, l'exploitation de l'homme par l'homme en direct, ou quelques enfants mendient, ou il ne fait pas bon se promener la nuit tout seul, wazaha! et ou la prostitution s'affiche aux yeux de tous.
Mais, entre notre chambre un peu moisie et ce climat post-colonial, nous avons vu les tamataviens prendre du bon temps a la plage, en face du port.
l'ambiance de la ville est tout de même vraiment étrange. le centre est construit autours de très très larges artères, dans lesquelles ne circulent que quelques rares taxis et des voitures particulières encore plus épisodiques. Peu de piétons, beaucoup de pousse-pousses vides, de quoi attrister le babuvati qui est plutôt d'un caractère sensible.
Heureusement, en nous rendant au musée nous rencontrons Elodie, un étudiant en géographie avec qui nous allons ensuite partager l'essentiel du temps passé à Tamatave (24 heures). Il nous parle de ses études, de ses projets professionnels (multiples, mieux vaut être prêt à tout dans l'univers malgache), nous fait découvrir les différents rythmes malagasy, enfin de bons moments quoi ! et j'écris bien "IL" alors qu'il s'appelle Elodie, aparement sa mère qui souhaiter ardement une fille, n'a pas pris le temps de vérifier s'il n'était pas un garçon !
il nous a même accompagné à l'aéroport pour nous dire au revoir :
on a aussi essayé de se faire prendre en photo tous les trois ensemble par une employée de l'aéroport, mais Bati doit vraiment être trop grand pour les malgaches !
Nous quittons Tamataves sans regret, si ce n'est un pincement au coeur de laisser Elodie, à peine rencontré, comme Alain, Patrick et Anoncia à sainte marie, et sans doute comme bien d'autres encore. C'est tout de même assez difficile de rencontrer des gens, en sachant que leur vie est très dure, de se lier d'amitié, puis de partir, en les laissant avec leur fond de tristesse. car on a beau dire que les malgaches ont la joie de vivre en eux, tant chez Elodie que chez Patrick, on ressentait tout de même un fond profondémend triste, triste de la situation de leur pays, des obsacles énormes qui se dressent devant leur projet, si simples soient-ils. Bref, tout ceci, encore une fois perturbe l'ame sensible du babuvati.
sur ces quelques reflexions partons pour Sambava, capitale de la vanille mais pas que de cela...
28 juillet 2006
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