Bonjour tout le monde !
Ca est, le babuvati a atteind Tuléar après deux semaines de périple sur la nationale 7 (et ses alentours surtout). La nationale 7 est l'axe le plus important de Madagascar qui relie antananarivo, la capitale, à Tuléar donc. la plupart du temps elle ressemble a une bonne route regionale de chez nous.
nous devions faire une bonne mise à jour ici, mais les connections ne sont pas tres rapides, donc toujours pas de photo et en fait... peu de récit. nous vous ferons un contrendu complet de mada à notre retour à Tana dans 3 semaines environs....
au programme les villages zafimaniry, treck dans l'indringita, petite escale dans l'isalo, de nombreuses rencontres malgaches et européennes et tout ce qui nous attend maintenant dans le sud de mada où notre programme et encore un peu flou !
on va donc aller se reposer sur les plages d'anakao pendant quelques jours en cie de nos amis Pierre, Tanya, Antoine et Elsa pour reflechir à la suite de tout ça !
a bientot et portez vous tous bien où que vous soyez !
26 août 2006
12 août 2006
le Babuvati et l'organisation
Alors aujourd'hui on vous avait concocté des superbes photos de Nosy be et de Mayotte, mais malheureusement on a oublié le matos a l'hotel !!!
Donc vous n'aurez que les textes.
Après notre journée à la japonaise, et ce malgré l'année que nous avons devant nous, nous sommes parti pour Nosy be. On avait juste prévu de si rendre pour prendre l'avion pour Mayotte, car l'ile n'a pas forcement une super réputation (touristes à gogo, tourisme sexuel, prix exorbitants). Le trajet jusqu'à là-bas traverse une jolie région, notamment vers Ambanja, où l'on circule à travers des champs de cacao et des paysages très reposants. Comme d'hab', on comprend rien à ce qui se passe dans les transferts de taxi-brousse, les chauffeurs se refilant les vazahas que nous sommes comme de vulgaires marchandises, mais, au final, on arrive à bon port et au prix prévu.
Comme on a du temps et pas tant d'argent on prend le gros bateau plutôt que les navettes rapides. Bon choix. Ca nous permet d'observer la vie du port d'Ankify et le chargement de la cargaison de riz par ballot de 60 kg, transportés sur le dos et la nuques de véritables hercules malgaches. Le plus délicat fut de faire passer la moto par la petite passerelle en bois d'environs 50 cm de large ! tendu !!! Après un ravitaillement beignets, bananes et une pause pipi dans un endroit imonde au bord du port ( les lieux de transit ne sont jamais des endroits ou il faut avoir envie de pisser!!) nous voilà parti pour une heure de traversée.
Est ce parce qu'on s'attendait au pire ? En tout cas Nosy Be nous à agréablement surpris. Bon faut dire qu'on a pas vu grand chose exepté Hell-ville et la plage d'Ambatoloaka, mais la capitale nous a bien plus par son ambiance déjà plus africaine : rues animées, femmes élégament drappées dans des lambas multicolores, chauffeurs de taxi cordiaux et bavard... et nous offrant même une course gratos (bon on lui avait assuré de le reprendre le lendemain mais quand même c'était sympa de sa part).
De notre hôtel, Le clerac, plutot glauque au premier abord mais vraiment bon marché et propre, nous avons l'heureuse surprise de découvrir la ville depuis la terrasse du dernier étage qui domine les ruelles et les cases en contrebas : super petit dej' en perspective !
Bref, on s'est bien senti là-bas et on se serait bien pausé toute une matinée sur la terrasse à bouquiner, observer la vie en contrebas, écrire et dessiner !
Dernier détail charmant, le haut parleur de la mosquée donnait direct sur notre chambre et être réveillé à 4 heure du mat par un bon "allah wuakbar" c'est toujours agréable ! (je ne suis même pas ironique en disant ça, moi je trouve ça trop mystique)
Le lendemain nous partons pour Mayotte et retrouvons l'occident pour un temps. car quand on arrive de Mada, Mayotte c'est quand même la France ! Bon c'est sûr qu'en brousse c'est pas la réunion, mais bon y'a des voitures récentes, des shopi , cora et tout le tintouin.
Au premier abord (est ce le contraste avec Madagascar), les gens ne sont pas très agréables, il faut bien le dire : peu de sourire dans la rue, taximan muet...
Faut dire que l'ambiance est un peu space, certains Mzumgu (les blancs) viennent vraiment pour se gaver et n'ont pas grand chose à foutre des Mahorais. Il ne faut pourtant pas généraliser et il en existe aussi qui sont vraiment bien intégrés. mais il y a quand même un salaire pour les expat' et un salaire pour les locaux, qui à poste équivalent n'est pas du tout le même : forcément ça pourrit un peu les choses ! Sinon, le problème des clandestins est bien palpable et là aussi la différence qui existe entre les mahorais et les comoriens ou anjouanais n'est pas toujours facile à gérer.
Toujours est-il, qu'en ce qui nous concerne, on ne pouvait pas mieux tomber : On a été accueilli chez Bruno (de la Réunion) par 15ans et son pote 4chameaux (oui, je sais ça surprend, mais c'est les noms gatés de la bas, y'a aussi 3kilos par exemple... on ne vous dira pas ce que ça veut dire parce que c'est pas toujours très très joli ;o) mais c'est assez amusant). En tout cas super accueil donc et grosse étape gastronomique (bien locale la gastronomie mais délicieuse) grâce aux talents de cuisiniers de 15ans et 4chameaux : au menu Poisson grillés en marinade, poisson coco, ailes de poulet au safran et cabri entier (grillé ou mijoté selon les morceaux) le tout accompagné de manioc bouilli et grillé et de banane frite (ou bouilli et grillé aussi) et de brochettes de zébu !
Nous y sommes vite rejoint par Bruno et une partie de sa famille (soeurs, neveux et nièces) avec qui nous passons une semaine tranquille et bien agréable, malgré la pluie qui était encore au rendez-vous ! semaine essentiellement consacrée à la découverte des plages de l'ile. du coup, Vabu qui ne pouvait pas plonger masque et tuba, s'est sentie parfois bien frustree!!!! voir beaucoup, mais elle a pû ramasser des coquillages et fabriquer des chateaux avec audrey joli sourire et adeline la malice, à l'imagination débordante du haut de ses 4 ans. Bati quand à lui en a bien profité avec visite du lagon en masque tuba et rencontre avec des raies et quelques tortues ! superbes tombants aussi, mais vu les qualités d'apnéïste de notre sciapode, ça n'a pas été facile d'en profiter pleinement !
Sinon bonne petite soirée africaine à la boite locale, avec un bon gros son gresillant mais bien sympa : n'dombolo, zouk, zouk love!!, reagge, salegy, avec nos deux danseurs professionnels 15ans et 4chameaux, encore eux !
Autre bonne grosse soirée de départ avec la famille de 15 et tous les potes de Bruno et de nos deux lascards de Mayotte puis ça y est, Mayotte c'est déjà fini !
Encore merci à tous pour votre accueil !
On vous enverra les photos plus tard (sans doute de Tuléar dans une bonne grosse quinzaine de jours, d'ici là je ne pense pas qu'on verra trop de pc mais qui sait ...).
La, nous finissons une courte escale à Tana que nous avons trouvé assez agréable, même si la misère ambiante n'est pas facile à gérer ! nous y avons retrouvé l'hiver et passons nos journées emmitouflés en polaires et pantalons, mais cette ambiance hivernale ensoleillée est assez plaisante après 1 ans et demi de tropique !
On vous laisse, on va manger, une tranche de filet de zebu grille au bleu ou du poulet grille au miel ou un magret de canard sauce poivre vert ou un tournedos rossini ou...... avec petites pommes et légumes sautes : on en salive d'avance, c'est delicieux !!! (vous aurez compris que c'est cette gourmande de Vabu qui s'exprime ici, mais le Bati, tapi dans son coin n'en pense pas moins !)....
ps:- bon anniv a aline, sam, virginie et tous les autres Aoutiens qu'on oublie !
- le tympan de vabu est en passe de se refermer tout seul, comme un grand!
Donc vous n'aurez que les textes.
Après notre journée à la japonaise, et ce malgré l'année que nous avons devant nous, nous sommes parti pour Nosy be. On avait juste prévu de si rendre pour prendre l'avion pour Mayotte, car l'ile n'a pas forcement une super réputation (touristes à gogo, tourisme sexuel, prix exorbitants). Le trajet jusqu'à là-bas traverse une jolie région, notamment vers Ambanja, où l'on circule à travers des champs de cacao et des paysages très reposants. Comme d'hab', on comprend rien à ce qui se passe dans les transferts de taxi-brousse, les chauffeurs se refilant les vazahas que nous sommes comme de vulgaires marchandises, mais, au final, on arrive à bon port et au prix prévu.
Comme on a du temps et pas tant d'argent on prend le gros bateau plutôt que les navettes rapides. Bon choix. Ca nous permet d'observer la vie du port d'Ankify et le chargement de la cargaison de riz par ballot de 60 kg, transportés sur le dos et la nuques de véritables hercules malgaches. Le plus délicat fut de faire passer la moto par la petite passerelle en bois d'environs 50 cm de large ! tendu !!! Après un ravitaillement beignets, bananes et une pause pipi dans un endroit imonde au bord du port ( les lieux de transit ne sont jamais des endroits ou il faut avoir envie de pisser!!) nous voilà parti pour une heure de traversée.
Est ce parce qu'on s'attendait au pire ? En tout cas Nosy Be nous à agréablement surpris. Bon faut dire qu'on a pas vu grand chose exepté Hell-ville et la plage d'Ambatoloaka, mais la capitale nous a bien plus par son ambiance déjà plus africaine : rues animées, femmes élégament drappées dans des lambas multicolores, chauffeurs de taxi cordiaux et bavard... et nous offrant même une course gratos (bon on lui avait assuré de le reprendre le lendemain mais quand même c'était sympa de sa part).
De notre hôtel, Le clerac, plutot glauque au premier abord mais vraiment bon marché et propre, nous avons l'heureuse surprise de découvrir la ville depuis la terrasse du dernier étage qui domine les ruelles et les cases en contrebas : super petit dej' en perspective !
Bref, on s'est bien senti là-bas et on se serait bien pausé toute une matinée sur la terrasse à bouquiner, observer la vie en contrebas, écrire et dessiner !
Dernier détail charmant, le haut parleur de la mosquée donnait direct sur notre chambre et être réveillé à 4 heure du mat par un bon "allah wuakbar" c'est toujours agréable ! (je ne suis même pas ironique en disant ça, moi je trouve ça trop mystique)
Le lendemain nous partons pour Mayotte et retrouvons l'occident pour un temps. car quand on arrive de Mada, Mayotte c'est quand même la France ! Bon c'est sûr qu'en brousse c'est pas la réunion, mais bon y'a des voitures récentes, des shopi , cora et tout le tintouin.
Au premier abord (est ce le contraste avec Madagascar), les gens ne sont pas très agréables, il faut bien le dire : peu de sourire dans la rue, taximan muet...
Faut dire que l'ambiance est un peu space, certains Mzumgu (les blancs) viennent vraiment pour se gaver et n'ont pas grand chose à foutre des Mahorais. Il ne faut pourtant pas généraliser et il en existe aussi qui sont vraiment bien intégrés. mais il y a quand même un salaire pour les expat' et un salaire pour les locaux, qui à poste équivalent n'est pas du tout le même : forcément ça pourrit un peu les choses ! Sinon, le problème des clandestins est bien palpable et là aussi la différence qui existe entre les mahorais et les comoriens ou anjouanais n'est pas toujours facile à gérer.
Toujours est-il, qu'en ce qui nous concerne, on ne pouvait pas mieux tomber : On a été accueilli chez Bruno (de la Réunion) par 15ans et son pote 4chameaux (oui, je sais ça surprend, mais c'est les noms gatés de la bas, y'a aussi 3kilos par exemple... on ne vous dira pas ce que ça veut dire parce que c'est pas toujours très très joli ;o) mais c'est assez amusant). En tout cas super accueil donc et grosse étape gastronomique (bien locale la gastronomie mais délicieuse) grâce aux talents de cuisiniers de 15ans et 4chameaux : au menu Poisson grillés en marinade, poisson coco, ailes de poulet au safran et cabri entier (grillé ou mijoté selon les morceaux) le tout accompagné de manioc bouilli et grillé et de banane frite (ou bouilli et grillé aussi) et de brochettes de zébu !
Nous y sommes vite rejoint par Bruno et une partie de sa famille (soeurs, neveux et nièces) avec qui nous passons une semaine tranquille et bien agréable, malgré la pluie qui était encore au rendez-vous ! semaine essentiellement consacrée à la découverte des plages de l'ile. du coup, Vabu qui ne pouvait pas plonger masque et tuba, s'est sentie parfois bien frustree!!!! voir beaucoup, mais elle a pû ramasser des coquillages et fabriquer des chateaux avec audrey joli sourire et adeline la malice, à l'imagination débordante du haut de ses 4 ans. Bati quand à lui en a bien profité avec visite du lagon en masque tuba et rencontre avec des raies et quelques tortues ! superbes tombants aussi, mais vu les qualités d'apnéïste de notre sciapode, ça n'a pas été facile d'en profiter pleinement !
Sinon bonne petite soirée africaine à la boite locale, avec un bon gros son gresillant mais bien sympa : n'dombolo, zouk, zouk love!!, reagge, salegy, avec nos deux danseurs professionnels 15ans et 4chameaux, encore eux !
Autre bonne grosse soirée de départ avec la famille de 15 et tous les potes de Bruno et de nos deux lascards de Mayotte puis ça y est, Mayotte c'est déjà fini !
Encore merci à tous pour votre accueil !
On vous enverra les photos plus tard (sans doute de Tuléar dans une bonne grosse quinzaine de jours, d'ici là je ne pense pas qu'on verra trop de pc mais qui sait ...).
La, nous finissons une courte escale à Tana que nous avons trouvé assez agréable, même si la misère ambiante n'est pas facile à gérer ! nous y avons retrouvé l'hiver et passons nos journées emmitouflés en polaires et pantalons, mais cette ambiance hivernale ensoleillée est assez plaisante après 1 ans et demi de tropique !
On vous laisse, on va manger, une tranche de filet de zebu grille au bleu ou du poulet grille au miel ou un magret de canard sauce poivre vert ou un tournedos rossini ou...... avec petites pommes et légumes sautes : on en salive d'avance, c'est delicieux !!! (vous aurez compris que c'est cette gourmande de Vabu qui s'exprime ici, mais le Bati, tapi dans son coin n'en pense pas moins !)....
ps:- bon anniv a aline, sam, virginie et tous les autres Aoutiens qu'on oublie !
- le tympan de vabu est en passe de se refermer tout seul, comme un grand!
11 août 2006
Diego Suarez et the roger super tour
Diego-suarez, situé à la pointe nord de Mada, fut une halte agréable, où après nos aventures humides, nous nous sommes reposés au soleil (et oui la pluie n'a pas duré) et sous les alizées. Nous y avons retrouvé Gunter et Anja, nos amis de sainte-marie, avec qui nous nous sommes offerts quelques soirées gastronomiques et une belle ballade à la montagne des français, où nous avons pu admirer la baie de Diego (qui serait la seconde plus grande baie du monde après celle de Rio de Janeiro) et entre la baie de Sakalava et Ramena (la station balnéaire de Diego).
c'est le moins qu'on puisse dire, puis jolie ballade le long du littoral. l'arrivée à Ramena est un peu spéciale, l'extrémité de la bourgade est complétement laissée à l'abandon et les vestiges de bungalow en béton donne un air apocalyptique et vraiment triste à l'ensemble. Nous sommes arrêtés dans notre promenade par trois militaires en guenilles et assez mal en point, qui nous prélève un droit d'entrée... à la sortie. Mais bon, on a quand même un reçu !
Le lendemain, après une journée à la découverte de la ville (ambiance sympa, mais pas grand chose à voir) nous retrouvons Mr. Paul qui nous attend à notre hôtel et s'est reparti pour un petit resto !
Après cette petite halte reposante, nous avons rendez vous le lundi matin avec Roger, un chauffeur de taxi qui nous avait déjà emmené à la montagne des français et à Sakalava, et avec qui nous avions bien sympathisé et du coup organisé une petite excursion jusqu'à l'Ankarana. En effet, Roger est bien plus qu'un simple taximan : c'est une agence touristique à lui tout seul et avec sa 4L 5 vitesse au klaxon magique, le roi des tsingy rouge peut vous emmener où vous voulez dans la région (et même plus loin) pour des prix hors concurence ! En ce lundi il nous emmene donc à la découverte de sa spécialité : les tsingy rouges vous l'aurez compris. c'est le seul à y emmener les touristes en 4L, la piste n'étant normalement pratiquable qu'en 4x4, entre autre à cause de la profondeur du sable. Mais Roger a son secret : Sa piste spéciale qui passe littéralement à travers la brousse et dont il connaît les méandres grâce à la présence de sa famille dans les parages depuis un bon bout de temps, ses ancêtres ont d'ailleurs leurs tombeaux non loin des tsingy rouges ! Après avoir emprunté cette Warp Zone, on se retrouve donc en cie des 4x4 sous les yeux interloqués des autres touristes et le regard amusé mais tout de même surpris de Paul (qu'on avait mis au courant), devant un superbe canyon creusé dans la lattérite et dont les tons rouges ressortent sur la verdure de la végétation alentours. Et, au creux du canyon apparaît un véritable joyaux de la nature : les tsingy rouges.
Ces formations de sables et de corails formées par l'érosion d'une rivière latéritique offre un superbe spectacle dont nous vous laissons profiter !
En réalité ce ne sont pas des tsingy au sens géologique du terme, mais leur forme les rappelant quelque peu leur ont valu ce nom !
Ensuite, Roger continu son tour et nous emmene au Lac sacré. Selon la légende, un village s'étendait autrefois dans le bassin du lac, mais ses habitants déplurent au Dieu et le village fut submergé, les habitants étant transformés en crocodiles. Depuis, les sauriens sont vénénérés par les autres habitants du coin et tout les samedi on leur sacrifie des zébus. La visite du lac est un peu un attrape touriste, il faut le dire. Du lac on ne voit pas grand chose, et on se retrouve sur la berge à une bonne grosse dizaine de Vasaha à taper des mains pour faire venir le croco sacré ! Comme ça cela paraît étrange et assez ridicule d'imaginer ce troupeaux de blancs rougis par le soleil, les appareils photo braqués sur le petit bout de berge en attendant le croco et tapant des mains pour le faire venir. Mais derrière ce rituel touristique se cache une raison culturelle tant pour les crocos que pour les habitants du coin. Car, en effet, ca marche. au boutde quelques minutes de claquement de main collectif, le croco apparait au loin, glissant doucement dans l'eau et se dirigeant vers la berge. Au début je crois à un pur hasard. mais non, le croco se rapproche bel et bien au rythme des nos mains et fini par atteindre la berge. En fait, depuis des siècles les habitants, quand ils procèdent aux sacrifices pratiquent des danses et des chants en préambule et les crocos se sont adaptés. Du coup, dès qu'ils entendent claquer des mains, ils accourent voir si la bouffe est au rdv ! incroyable non !
Nous reprenons ensuite la route pour l'Ankarana, où roger nous dépose chez Laurent, un sympathique ensemble de bungalows des plus rustiques mais aussi des plus agréables. Ici, comme chez Manaus à sainte Marie, c'est douche au brot d'eau et chasse d'eau au sot, mais c'est tout aussi sympa, même si l'accueil d'Alain et Anouncia est imbattable. Roger nous laisse et nous organisons une visite éclair de l'Ankarana avec Laurent, car nous n'avons pas assez de sous pour tout faire, et à vrai dire, nous manquons aussi un peu de temps, nous devons en effet nous rendre à Nosy be le lendemain avec un impératif aérien ! Oui, je sais, certains vont crier au scandale ! avec un an devant nous, on a réussi à être si pressés par le temps qu'au final on ne consacrera que trois petites heures et demi à l'Ankarana.... oups... exit la grotte des chauves souris, exit le lac vert et les grands tsingy ! Heureusement, Laurent a une solution et nous emmene à la découverte d'un nouveau site de tsingy découvert l'année dernière, il est aussi grand, voir plus que celui des grands tsingy et, permet, en peu de temps d'approcher ces superbes formations calcaires qui forment un océan de rocher au milieu de la forêt sèche de l'Ankarana. De plus, nous verrons tout de même pas mal d'animaux, des lémuriens (deux espèces diurnes et deux nocturnes) entre autre lors de cette visite express de fin d'après midi.
voila, dernier petit conseil touristique, pour ceux qui voudraient contacter roger, voila son number de gsm : 0320465136
allez, on vous laisse pour aujourd'hui, ca fait presque 7 heures qu'on y est. on se retrouve demain ! pas facile le job de journaliste. bientot au programme, un peu de nosy be avec de belles photos et une jolie impression (si si) et Mayotte, 15ans et ses potes !
gunter et anja
c'est le moins qu'on puisse dire, puis jolie ballade le long du littoral. l'arrivée à Ramena est un peu spéciale, l'extrémité de la bourgade est complétement laissée à l'abandon et les vestiges de bungalow en béton donne un air apocalyptique et vraiment triste à l'ensemble. Nous sommes arrêtés dans notre promenade par trois militaires en guenilles et assez mal en point, qui nous prélève un droit d'entrée... à la sortie. Mais bon, on a quand même un reçu !
quelques vues de notre promenade le long des trois baies
Le lendemain, après une journée à la découverte de la ville (ambiance sympa, mais pas grand chose à voir) nous retrouvons Mr. Paul qui nous attend à notre hôtel et s'est reparti pour un petit resto !
Après cette petite halte reposante, nous avons rendez vous le lundi matin avec Roger, un chauffeur de taxi qui nous avait déjà emmené à la montagne des français et à Sakalava, et avec qui nous avions bien sympathisé et du coup organisé une petite excursion jusqu'à l'Ankarana. En effet, Roger est bien plus qu'un simple taximan : c'est une agence touristique à lui tout seul et avec sa 4L 5 vitesse au klaxon magique, le roi des tsingy rouge peut vous emmener où vous voulez dans la région (et même plus loin) pour des prix hors concurence ! En ce lundi il nous emmene donc à la découverte de sa spécialité : les tsingy rouges vous l'aurez compris. c'est le seul à y emmener les touristes en 4L, la piste n'étant normalement pratiquable qu'en 4x4, entre autre à cause de la profondeur du sable. Mais Roger a son secret : Sa piste spéciale qui passe littéralement à travers la brousse et dont il connaît les méandres grâce à la présence de sa famille dans les parages depuis un bon bout de temps, ses ancêtres ont d'ailleurs leurs tombeaux non loin des tsingy rouges ! Après avoir emprunté cette Warp Zone, on se retrouve donc en cie des 4x4 sous les yeux interloqués des autres touristes et le regard amusé mais tout de même surpris de Paul (qu'on avait mis au courant), devant un superbe canyon creusé dans la lattérite et dont les tons rouges ressortent sur la verdure de la végétation alentours. Et, au creux du canyon apparaît un véritable joyaux de la nature : les tsingy rouges.
Ces formations de sables et de corails formées par l'érosion d'une rivière latéritique offre un superbe spectacle dont nous vous laissons profiter !
vue generale
En réalité ce ne sont pas des tsingy au sens géologique du terme, mais leur forme les rappelant quelque peu leur ont valu ce nom !
Ensuite, Roger continu son tour et nous emmene au Lac sacré. Selon la légende, un village s'étendait autrefois dans le bassin du lac, mais ses habitants déplurent au Dieu et le village fut submergé, les habitants étant transformés en crocodiles. Depuis, les sauriens sont vénénérés par les autres habitants du coin et tout les samedi on leur sacrifie des zébus. La visite du lac est un peu un attrape touriste, il faut le dire. Du lac on ne voit pas grand chose, et on se retrouve sur la berge à une bonne grosse dizaine de Vasaha à taper des mains pour faire venir le croco sacré ! Comme ça cela paraît étrange et assez ridicule d'imaginer ce troupeaux de blancs rougis par le soleil, les appareils photo braqués sur le petit bout de berge en attendant le croco et tapant des mains pour le faire venir. Mais derrière ce rituel touristique se cache une raison culturelle tant pour les crocos que pour les habitants du coin. Car, en effet, ca marche. au boutde quelques minutes de claquement de main collectif, le croco apparait au loin, glissant doucement dans l'eau et se dirigeant vers la berge. Au début je crois à un pur hasard. mais non, le croco se rapproche bel et bien au rythme des nos mains et fini par atteindre la berge. En fait, depuis des siècles les habitants, quand ils procèdent aux sacrifices pratiquent des danses et des chants en préambule et les crocos se sont adaptés. Du coup, dès qu'ils entendent claquer des mains, ils accourent voir si la bouffe est au rdv ! incroyable non !
le croco sacré
Nous reprenons ensuite la route pour l'Ankarana, où roger nous dépose chez Laurent, un sympathique ensemble de bungalows des plus rustiques mais aussi des plus agréables. Ici, comme chez Manaus à sainte Marie, c'est douche au brot d'eau et chasse d'eau au sot, mais c'est tout aussi sympa, même si l'accueil d'Alain et Anouncia est imbattable. Roger nous laisse et nous organisons une visite éclair de l'Ankarana avec Laurent, car nous n'avons pas assez de sous pour tout faire, et à vrai dire, nous manquons aussi un peu de temps, nous devons en effet nous rendre à Nosy be le lendemain avec un impératif aérien ! Oui, je sais, certains vont crier au scandale ! avec un an devant nous, on a réussi à être si pressés par le temps qu'au final on ne consacrera que trois petites heures et demi à l'Ankarana.... oups... exit la grotte des chauves souris, exit le lac vert et les grands tsingy ! Heureusement, Laurent a une solution et nous emmene à la découverte d'un nouveau site de tsingy découvert l'année dernière, il est aussi grand, voir plus que celui des grands tsingy et, permet, en peu de temps d'approcher ces superbes formations calcaires qui forment un océan de rocher au milieu de la forêt sèche de l'Ankarana. De plus, nous verrons tout de même pas mal d'animaux, des lémuriens (deux espèces diurnes et deux nocturnes) entre autre lors de cette visite express de fin d'après midi.
Maki couronné (Diurne)
Précisons que Laurent est vraiment un très bon guide et qu'il fournit de nombreuses informations tant aux niveaux de la géologie, de la faune et de la flore que de l'histoire de la région et des coutumes locales. Donc pour ceux qui passent dans l'Ankarana, n'hésitez pas, allez loger chez Laurent, c'est pas cher, la bouffe est super (encore une orgie de crabe sauce coco !) et il est vraiment super sympa. Vous ne pouvez pas le louper, sa petite structure est juste en face de l'entrée du parc.voila, dernier petit conseil touristique, pour ceux qui voudraient contacter roger, voila son number de gsm : 0320465136
allez, on vous laisse pour aujourd'hui, ca fait presque 7 heures qu'on y est. on se retrouve demain ! pas facile le job de journaliste. bientot au programme, un peu de nosy be avec de belles photos et une jolie impression (si si) et Mayotte, 15ans et ses potes !
La traversée infernale ou un petit apperçu du quotidien malgache
De retour du pays des sangsues et après une nuit de repos à Sambava, le Babuvati s'apprête à rejoindre Diego. Sur la carte, un peu plus de 450 km, en pratique, cela va être 20 heures de voyage !
Dès le départ, on est mis dans l'ambiance. initialement prévu à 10 heure du mat', nous quittons Sambava à 12h30 : on nous avait prévenu qu'ici l'heure de départ n'est qu'approximative et dépend plus de la rapidité de remplissage des véhicules que d'un horaire précis. Pas grave, on a le temps pour nous de toute façon.
C'est confortablement installés à l'avant de la 504 bachée que nous quittons Sambava : Au revoir paysages verts intenses, palmiers, rizières et humidité, nous partons pour le nord ouest et rapidement le décors se fait plus sec et le vert laisse la place à la brousse jaune et rouge ! Nous rejoignons Vohémar par une bonne route goudronnée où la seule perte de temps notable est due aux multiples controles de police et de l'armée, qui, en échange d'un peu de complaisance à l'égard de la surcharge évidente du véhicule, se font un bon petit plus sur leur salaire... c'est pas vraiment de la corruption mais plutôt un système bien établi, qui disons le, emmerde bien les chauffeurs tout de même. Enfin, les multiples backchishs sont compris dans le prix du billet, donc bon...
C'est après Vohémar que les choses se compliquent. Nous quittons alors la côte de la vanille et avec elle, le goudron. Là, la véritable brousse commence, un chemin ocre nous attend et après un rapide plat de riz pour le chauffeur nous nous engageons sur la piste avec la fin d'après midi et une lumière incroyable baignant des paysages de collines couvertes de paturages et de troupeaux de zébus, accompagnés de leur pic-boeuf respectifs (une espèce de Héron qui vit en symbiose avec les zébus). La lumière s'etteind peu à peu, les villages aussi car l'électricité n'est pas encore arrivée jusqu'ici.
Puis, c'est le Paris-Dakar en 504 bachée. La piste se dégrade petit à petit et après quelques km le chauffeur nous annonce que dans 10 km la route va devenir mauvaise. On ne le comprend pas toujours très bien, et au début, étant donné l'état actuel de la piste, je pense qu'il veut dire que pendant 10 km celle-ci n'est pas bonne : mais non ! au bout des 10 km annoncés, la piste se transforme bel et bien en champs de bosse digne d'une piste noire, vraiment ! sauf que les bosses ici, c'est des pierres énormes entre lesquelles notre chauffeur jongle comme il peut ! c'est parti pour 10 heures sur ce terrain difficile. le pilote est accompagné dans sa tache par un assistant qui passe son temps d'un coté ou de l'autre du capot ou de la bache pour faire contrepoid et permettre au véhicule de passer les obstacles uns à uns. Au bout d'un moment, nous nous retrouvons à l'arrière du baché, avec les 20 autres personnes, et c'est parti pour une nuit sans fin, mais tout de même avec quelques instants mystiques, comme les pauses pousse-504 sous la miriade d'étoiles qui remplie le ciel ! La musique nous accompagne tout au long du trajet : ca va du salegy (repris par certains) à Rock Voisine (repris aussi, par les mêmes !) en passant par Bob Marley (Africa United)...
Après 150 km et 10 heures donc (on vous passe la poussière et les cahots brise-reins), nous atteignons Ambilobe, où le véhicule qui doit nous emmener jusqu'à Diego est, évidemment, en panne ! c'est parti pour une attente de 2 heures, en pleine nuit, dans un bled glauque au possible. Au bout d'un moment, notre chauffeur dégotte enfin un taxi-brousse en état de marche pour Diego-suarez et c'est coatchés par un rabatteur-chargeur de bagage surexcité, sans doute par le kat, que nous chargeons et embarquons dans le mini-bus. Après trois heures qui nous parraissent interminable, d'autant plus que le soleil espéré après nos deux semaines sur la cote est n'est pas au rendez vous, nous arrivons à Diego sous la pluie ! Dommage !
Bref, une bonne petite nuit blanche, ça ne fait pas de mal ! (blanche tout dépend pour qui, le Bati a réussi à caler quelques heures de sommeil... peut être l'effet des effluves d'échappement au dessus desquelles il se trouvait, accroché au bastinguage de l'arrière du baché)
Dès le départ, on est mis dans l'ambiance. initialement prévu à 10 heure du mat', nous quittons Sambava à 12h30 : on nous avait prévenu qu'ici l'heure de départ n'est qu'approximative et dépend plus de la rapidité de remplissage des véhicules que d'un horaire précis. Pas grave, on a le temps pour nous de toute façon.
C'est confortablement installés à l'avant de la 504 bachée que nous quittons Sambava : Au revoir paysages verts intenses, palmiers, rizières et humidité, nous partons pour le nord ouest et rapidement le décors se fait plus sec et le vert laisse la place à la brousse jaune et rouge ! Nous rejoignons Vohémar par une bonne route goudronnée où la seule perte de temps notable est due aux multiples controles de police et de l'armée, qui, en échange d'un peu de complaisance à l'égard de la surcharge évidente du véhicule, se font un bon petit plus sur leur salaire... c'est pas vraiment de la corruption mais plutôt un système bien établi, qui disons le, emmerde bien les chauffeurs tout de même. Enfin, les multiples backchishs sont compris dans le prix du billet, donc bon...
C'est après Vohémar que les choses se compliquent. Nous quittons alors la côte de la vanille et avec elle, le goudron. Là, la véritable brousse commence, un chemin ocre nous attend et après un rapide plat de riz pour le chauffeur nous nous engageons sur la piste avec la fin d'après midi et une lumière incroyable baignant des paysages de collines couvertes de paturages et de troupeaux de zébus, accompagnés de leur pic-boeuf respectifs (une espèce de Héron qui vit en symbiose avec les zébus). La lumière s'etteind peu à peu, les villages aussi car l'électricité n'est pas encore arrivée jusqu'ici.
Puis, c'est le Paris-Dakar en 504 bachée. La piste se dégrade petit à petit et après quelques km le chauffeur nous annonce que dans 10 km la route va devenir mauvaise. On ne le comprend pas toujours très bien, et au début, étant donné l'état actuel de la piste, je pense qu'il veut dire que pendant 10 km celle-ci n'est pas bonne : mais non ! au bout des 10 km annoncés, la piste se transforme bel et bien en champs de bosse digne d'une piste noire, vraiment ! sauf que les bosses ici, c'est des pierres énormes entre lesquelles notre chauffeur jongle comme il peut ! c'est parti pour 10 heures sur ce terrain difficile. le pilote est accompagné dans sa tache par un assistant qui passe son temps d'un coté ou de l'autre du capot ou de la bache pour faire contrepoid et permettre au véhicule de passer les obstacles uns à uns. Au bout d'un moment, nous nous retrouvons à l'arrière du baché, avec les 20 autres personnes, et c'est parti pour une nuit sans fin, mais tout de même avec quelques instants mystiques, comme les pauses pousse-504 sous la miriade d'étoiles qui remplie le ciel ! La musique nous accompagne tout au long du trajet : ca va du salegy (repris par certains) à Rock Voisine (repris aussi, par les mêmes !) en passant par Bob Marley (Africa United)...
Après 150 km et 10 heures donc (on vous passe la poussière et les cahots brise-reins), nous atteignons Ambilobe, où le véhicule qui doit nous emmener jusqu'à Diego est, évidemment, en panne ! c'est parti pour une attente de 2 heures, en pleine nuit, dans un bled glauque au possible. Au bout d'un moment, notre chauffeur dégotte enfin un taxi-brousse en état de marche pour Diego-suarez et c'est coatchés par un rabatteur-chargeur de bagage surexcité, sans doute par le kat, que nous chargeons et embarquons dans le mini-bus. Après trois heures qui nous parraissent interminable, d'autant plus que le soleil espéré après nos deux semaines sur la cote est n'est pas au rendez vous, nous arrivons à Diego sous la pluie ! Dommage !
Bref, une bonne petite nuit blanche, ça ne fait pas de mal ! (blanche tout dépend pour qui, le Bati a réussi à caler quelques heures de sommeil... peut être l'effet des effluves d'échappement au dessus desquelles il se trouvait, accroché au bastinguage de l'arrière du baché)
Babuvati dans l'empire des sangsues
MAROJEJY
Le royaume des 4L était une halte agréable, mais un peu molle pour notre babuvati en quête d'émotions, d'efforts, de souffrances et disons-le, d'exploits ! d'aventure quoi ! En compagnie de Mr. Paul, petit suisse de Zurich et explorateur intrépide de contrées humides, nous organisâmes (remarquez le passé simple, la classe !) une expédition dans le Marojejy (prononcez Marodjedj, Bati a mis deux semaines pour y arriver, ceux qui le connaisse reconnaitront là son don pour les langues) ! en malgache, Marojejy signifie "beaucoup de pluie" (un truc comme ça, enfin en tout cas ça veut dire très humide quoi !) : tout un programme, mais en même temps la signification on ne la apprise qu'après être engagés au plus profond de la jungle et là, c'était trop tard !
Bref, après quelques 2 heures de taxi-brousse (pour faire 60 km) dans la superbe vallée rejoignant Andapa, deux-trois emplettes au marché de Manantina (du riz et des bananes, l'essentiel donc, qui nous servira de substance nutritive matin, midi et soir)- le point de départ de notre expé - nous voilà parti en compagnie de Désiré, notre guide, et bien sûr de Mr. Paul. Après quelques km nous parvenons au village de Désiré. Celui-ci, alors camouflé en malgache ordinaire, ressort de sa case métamorphosé en vrai guide : chemise et short kaki d'éclaireur et badge officiel de l'ANGAP à la poitrine. Nous quittons alors Mandena et traversons de superbes paysages de rizieres où femmes et enfants, pieds nus, travaillent. Après quelques temps nous atteignons l'entrée du Parc, et avec elle les limites de la civilisations. Nous nous engoufrons alors, sans le savoir, dans le terrible Empire des Sangsues !
les rizieres aux environs de Mandena
Marojejy est un parc national protégeant une forêt humide et primaire présentant différents types de couvert végétal selon l'altitude. le parc s'étend en effet d'environs 400 m à 2133 m et recueille l'essentiel des précipitations venant de l'océan indien. Comme le dit le guide : "Vaste et reculé, Marojejy renferme une biodiversité exeptionnelle qui s'exprime notamment chez les batraciens, les oiseaux et les plantes. Le parc abrite [11] espèces de lémuriens, dont le très rare et légendaire lémurien blanc, endémique au parc, propithèque soyeux de son nom scientifique." Nous ne verrons parmi toutes ces éspèces que deux de lémuriens, quelques oiseaux et pas un batracien ! quand au propithèque soyeux, il n'a pas daigné nous montrer le bout de sa queue immaculée !
la seule photo de lémurien que l'on ai pû prendre
Par contre, ce dont Marojejy regorge, ce sont les sangsues (on y vient) : Nous n'y avons pas échappé, d'autant plus que notre assencion jusqu'au camp 2 s'est faite sous une pluie torrentiellle, des conditions à se prendre pour Mike Horn en Amazonie (bon c'est sûr c'est un peu exagérée comme comparaison, mais c'est pour donner une idée de notre état psychologique du moment). En tout cas, c'est la jungle comme on l'imagine, profonde, boueuse et humide. Les sangsues te sautent littéralement dessus, et si, lassé de te baisser toutes les 5 mns pour t'en débarrasser, elles grossissent et grossissent, se gorgent de ton sang jusqu'à être si boursouflées qu'elles tombent toute seule... BEURK... et bonjour les suçons ! Bati en a encore des traces sur son pantalon malgré plusieurs lavages car en plus de tout ça, une blessure de sangsues ça pisse le sang. En effet, ces petits vampires secretent une substance anti-coagulante histoire d'être sûrs de pouvoir vous vider de votre sang jusqu'au bout ! Horrible je vous dis. Et encore, nous avons échappé au pire, la sangsue scotchée à votre oeil ! si si ça arrive, et comme en plus de leur machin anti-coagulant, ces petites saloperies anesthésient aussi leurs victimes (sophistiquées les bestioles), et bien on ne sent rien jusqu'à ce que l'oeil soit entièrement recouvert par la créature gluante (ça c'est spéciale pour toi Béatrice !).
Malgré tout ça, ce fut une très belle expérience et la nuit au campement fut des plus reposante pour Bati. Voici ce qu'il en dit dans son petit journal de bord : " Le soir, dans le camp 2 dont "la salle à manger" est montée sur pilotis au dessus de la rivière, nous sommes vraiment au bout du monde, seuls avec les croassements des amphibiens et le cliquetis des oiseaux."
En fait, ce parc, du fait de ces conditions plutôt difficiles, est plus destiné à la recherche qu'au tourisme, et de nombreuses équipes de scientifiques y séjournent régulièrement pour étudier le lémurien blanc, mais aussi l'écosystème présentant une richesse extraordinaire. A conseiller à tous les aventuriers et amoureux d'écologie...
l'equipe vous salue
Désiré, notre guide et Mr Paul
Désiré, notre guide et Mr Paul
et le lézard aussi !
babuvati au royaume des 4L
Après un rapide survol de la baie d'Antongil et de la péninsule du Masoala ( dont la traversée a l'air fatigante mais exceptionnelle dixit Ben de la Reunion et Paul de la suisse allémanique. Un des endroits les plus sauvages de Madagascar, à tenter pour les aventuriers, un peu un regret pour nous mais pour certaines raisons, cela n'a pas été possible), nous atterissons à Sambava sur la côte de la vanille, ville moyenne qui vit .... de la vanille, tiens donc?
C'est le royaume de la 4L savane ou clan, beige, bleue, jaune... de toutes les couleurs. On peut y monter à 7 personnes sans compter le chauffeur et le coffre rempli à ras bord de bagages, sacs de riz et poulets vivants ! Avec le recul, on en trouve partout mais là c'était vraiment marquant! Plus tard, notre super guide-taximan, Roger le roi des tsingy rouges (voir plus loin), nous a expliqué que ces 4L arrivaient completement desossées à mada et qu'elles étaient remontées et ressoudées sur place, ce qui permet d'en mettre un maximum dans un seul contener, on se rappelle plus le nombre, mais c'était impressionant ! et pour chaque chassis, il y a une petite boite en fer avec toutes les vis et boulons servant au remontage ! Bien sûr, chaque 4L est ensuite customisée, adaptée et transformée pour Mada... celle de notre ami Roger a donc 5 vitesses et fait office de petit 4x4. Et on ne vous parle pas du klaxon special !
Pas grand chose à faire à Sambava même, il y a une jolie plage tout de même et une cocoteraie à visiter, mais nous ne l'avons pas fait : dommage c'est l'une des plus grande au monde et vabu l'avait vu dès l'arrivée en avion.
Le conseil serait d'aller direct à anthala qui a l'air plus jolie, ou direct à andapa pour découvrir l'empire des sangsues...
signalons tout de même, pour tout les amateurs de cyclisme, que le jour de notre arrivée à sambava, c'était le passage du tour de madagascar ! et oui, comme en europe, il y a un tour du pays, avec son peloton, son maillot jaune, et tout et tout. du coup, grosse ambiance dans la ville et soirée bien animée avec concert et jeux d'argent dans la rue avec les moyens du bord, comme cette roue de vélo en guise de roulette !!! en tout cas, super ambiance festive et 100 % malagasy, car à Sambava, point de vasaha !
littoral de sambava
C'est le royaume de la 4L savane ou clan, beige, bleue, jaune... de toutes les couleurs. On peut y monter à 7 personnes sans compter le chauffeur et le coffre rempli à ras bord de bagages, sacs de riz et poulets vivants ! Avec le recul, on en trouve partout mais là c'était vraiment marquant! Plus tard, notre super guide-taximan, Roger le roi des tsingy rouges (voir plus loin), nous a expliqué que ces 4L arrivaient completement desossées à mada et qu'elles étaient remontées et ressoudées sur place, ce qui permet d'en mettre un maximum dans un seul contener, on se rappelle plus le nombre, mais c'était impressionant ! et pour chaque chassis, il y a une petite boite en fer avec toutes les vis et boulons servant au remontage ! Bien sûr, chaque 4L est ensuite customisée, adaptée et transformée pour Mada... celle de notre ami Roger a donc 5 vitesses et fait office de petit 4x4. Et on ne vous parle pas du klaxon special !
Pas grand chose à faire à Sambava même, il y a une jolie plage tout de même et une cocoteraie à visiter, mais nous ne l'avons pas fait : dommage c'est l'une des plus grande au monde et vabu l'avait vu dès l'arrivée en avion.
Le conseil serait d'aller direct à anthala qui a l'air plus jolie, ou direct à andapa pour découvrir l'empire des sangsues...
signalons tout de même, pour tout les amateurs de cyclisme, que le jour de notre arrivée à sambava, c'était le passage du tour de madagascar ! et oui, comme en europe, il y a un tour du pays, avec son peloton, son maillot jaune, et tout et tout. du coup, grosse ambiance dans la ville et soirée bien animée avec concert et jeux d'argent dans la rue avec les moyens du bord, comme cette roue de vélo en guise de roulette !!! en tout cas, super ambiance festive et 100 % malagasy, car à Sambava, point de vasaha !
erratum
tout d'abord, milles excuses à nos lecteurs pour les fautes d'orthographe nombreuses comme nous l'ont signalé certains visiteurs. mais nous sommes souvent pressés par le temps et la relecture ça prend du temps.
sinon, petite rectification à propos des annectodes, tafondro ne veut pas dire "chaux" mais "canon", voilà c'est dit !
sinon, petite rectification à propos des annectodes, tafondro ne veut pas dire "chaux" mais "canon", voilà c'est dit !
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