25 décembre 2006

greetings

Enfin le Babuvati accouche d`une bonne partie de son periple, apres un long moment d`absence, il revient avec plein de photos pour noel.
D`ailleurs a ce propos, il vous souhaite de passer un joyeux noel et de commencer une bonne annee toute pleine de choses positives !
Il a bien travaille aujourd`hui,un jour ferie tout de meme,d`abord il a mis les photos
de son passage au botswana, racontez ses aventures a Livingstone, a Lusaka et en Tanzanie.

Pour cette nouvelle annee on a une pensee speciale pour Mike et Aurel' (et son ventre...), futurs papa et maman ! Ainsi que pour vous tous !
On espere que tout le monde va bien, et que cette annee 2007 vous apportera du plein de bonheur, de la reussitte dans vos projets et tout plein de nouveaux reves a realiser !

Voila, nous on continu notre bonhomme de chemin et on part demain pour la cote kenyane, sans doute vers Watamu ou nous nous prelacerons quelques jours sur la plage et explorerons les ruines d'une antique cite swahili au coeur de la jungle (enfin on imagine ca comme ca).
Et ensuite on retrouve les parents de Bati a Nairobi pour un sejour bien sportif en Terre kenyane !

Bise a tout le monde !

Jenny, Leonard and the street children

Noel a un gout particulier cette annee, d`une le Babuvati est loin de sa famille et de l`autre, il a la chance de pouvoir passer cette fete avec Jenny (dont il a fait la connaissance a Livingstone). Un gout particulier car Jenny aide un ami tanzanien, Leonard, a monte un projet pour les street children, les enfants des rues d`Arusha.
Leonard est travailleur social, il a rencontre Jenny alors qu`elle etait volontaire, il y a 4 ans, en donnant des cours d`anglais a ces enfants en difficulte.
Leur projet est d`abord d`aider les jeunes a poursuivre leur scolarite par un systeme de parainage car l`etat tanzanien est totalement absent et leurs familles en grande difficulte.
C`est un projet tout neuf, et quand on voit les resultats de certains enfants deja parraines, la volonte et l`envie qu`ils ont d`apprendre, c`est tres touchant.
Donc voila, ces gamins nous touchent et le Babuvati est heureux de pouvoir passer du temps avec eux et esperent pour eux un meilleur avenir.


En arriere pays Tanzanien

Un bus bonde nous transporte a Arusha, a tous les arrêts, noix de cajou, énormes samoussas, oeufs durs, mais grille, les vendeurs tendent leurs bras plein de marchandises a nos fenêtres, transactions vite faites, on grignote a longueur de temps dans le bus africain.




Sur la route, nous avons fait une escale a Lushoto, capitale des Usambara mountain, espace de moyenne montagne forestière humide au sol ocre, surplombant la plaine massai.

paysages nuageux au coeur des Usambara mountain


petit bijou d'eau au coeur de la foret primaire (Usambara Mountain)




La Tanzanie invite aux randonnées et a l`espace vert, nous trouvons un pays beaucoup plus luxuriant que l`on avait imagine. Apres trois jour de mise au vert, après les 40 degrés de Dar es Salam, on s`acclimate au 10 degrés des hautes terres tanzaniennes.



Arrives a Arusha en décomposition, après 8 heures de bus tous compresses, nous préparons notre périple en terre massai. Nous explosons notre budget (qui a déjà bien réduit) en nous offrant un mini séjour de 3 jours au lac natron et au cratère du N`gorongoro.

La route qui nous mene au Lac Natron nous plonge au cœur de la vallee du Rift et nous penetrons dans un autre monde.



Il nous semble etre revenu au premier matin de notre Terre et avoir une vision de l’Eden originelle. Ici tout est grandiose et a la fois harmonieux et reposant. La terre s’ouvre en deux, mais nulle violence dans cette fracture. Les flancs du Rift sont verdoyants tout comme le fond de la vallee qui ondule sous les collines au sommet desquelles surgissent de larges Baobabs tandis que les accacias ponctuent les herbes rases de la savane.

La vallee du Rift est aussi baignee de nombreux cours d'eau

De temps a autre, au loin, une tache rouge vif tranche dans tout ce vert. C’est un Massai qui marche au milieu des herbes, le pas long et decide, il est ici chez lui, en terre des Dieux !

Nous croisons aussi de nombreux petits vachers, avec pour seul habit une couverture en guise de toge, qui surveillent leur troupeaux bovins et caprins. Le betail est nombreux et broute en compagnie des giraffes, gazelles de Grant, gnous et autres zebres.






Et tout ces habitants ont l’air de cohabiter en parfaite harmonie. Les Massais ne sont en effet pas des chasseurs, exepte pour le lion qui menace leur betail et dont la chasse procure honneur et respect. Autrement, pendant de nombreux siecles, leur regime alimentaire n’etait compose que de lait frais et caille et de sang de vache preleve directement a la jugulaire percee d’une pointe de fleche et rebouche ensuite a l’aide d’un baton. Lors de rare occasion ils tuent un peu de betail et s’en nourissent egalement.





Aujourd’hui ils se sont mis un peu a la culture mais de facon sporadique et restent tres proche de leur mode de vie ancestrale.

Cette terre appelle véritablement au mysticisme et tout y participe. Tel ce trou, sans doute resultant de la chute d’une meteorite, qui s’engouffre dans la vallee et au fond duquel les massais ont plante quelques jardins. Des volcans parsèment le fond et les sommets du Rift, tel une multitudes de cones verdoyant pour les plus petits et de hautes forteresses au sommet embrumes pour les plus hauts.

C’est au cœur de la nuit que entreprenons l’ascension du dernier en activité : L’Oldoinyo Lengai, la montagne sacrée des Massai ou serait ne le père de tous les Massais, Natero Kop, fils du Dieu Engai. La montée est raide, très raide même. Les ravines creusent les flancs de la montagne et c’est au fond de celle-ci que nous escaladons les pentes du volcan.

L'Oldoinyo Lengai


Elie, notre guide


Ce n’est qu’au petit matin que nous parviendrons au sommet du volcan blanc ! En face de nous, dans le soleil levant, se dresse au loin le toit de l’Afrique, majestueux dans le rougeoiement du matin.








Nous marchons au creux du cratère entre les chemines fumantes et au milieu d’une forte odeur de souffre. Nous sommes bien dans le royaume d’un Dieu, nul doute là-dessus, et soudain deux puissants grondements, provenant des entrailles de la Terre, nous le rappelle !






Nous ne nous attardons pas et nous nous engageons pour la longue descente, d’une raideur a coupe le souffle d’un grimpeur et ou vous flinguer les cuisses d’un Makele !



C’est epuises mais heureux que nous rejoignons notre campement non loin du Lac Natron ou nos camarades Massais nous attendent.





Apres etres descendu au coeur de la vallee du Rift, nous partons pour le plus grand cratere a sec du monde et le 6eme tout type confondu : Le cratere du N'Gorogoro !

Cite comme la 8eme merveille naturelle du monde, ce cratere est en realite une caldeira. Il ne resulte pas d'une eruption mais de l'effondrement du dome de l'ancien volcan qui se trouvait la autrefois. Le processus de formation d'une caldeira est impressionant. Quand, suite a des centaines de milliers d'annees d'eruption, la chambre magamatique du volcan se retrouve vide, elle forme une immense cavite sous la croute du cratere. Celui-ci fini alors par s'effondrer sous son propre poids.

Quand on sait que le cratere mesure jusqu'a 21 km de diametre (il n'est pas tout a fait circulaire), on peut imaginer la masse qu'il devait representer du temps de son vivant. A priori il etait bien plus haut que le Kilimandjaro !

Le fond du cratere est constitue d'une immense plaine ou pousse une herbe rase, d'un lac sale et d'une petite foret pluviale ainsi que de nombreux marecages : un vrai microcosme protege du reste du monde. On y trouve de nombreux animaux, dont les fameux big five (lion, leopard, buffles, rhinoceros et l'elephant) ainsi que des guepards, des hyenes, des gazelles de thompson, des bubales, des gnous, des chacals, des hippos et de nombreuses especes d'oiseaux. C'est une veritable arche de Noe !














nos amis les lions attirent bien du monde !

























Ou le monde est tout petit, apres avoir croise ce couple de haut-savoyards en Afrique du Sud il y a trois mois de cela, nous les recroisons au coin picnic du cratere ! pour suivre leur aventure :
www.africacy.com


Le retour de notre expedition fut quelque peu rocambolesque. Notre Land Rover a rendu l'ame juste a la sortie du cratere et nous avons effectue les deux heures de trajet pour Arusha a bord d'une vielle 504 pourav' au main d'un conducteur fou ! Nous revoila dans la realite !!!

En Pays Swahili

Dar es-Salam, ‘Havre de paix” en Arabe, est une ville africo-arabo-indienne. Ici, la ville est plus désorganisée, les rabatteurs de bus crient leurs destinations penches au-dessus du macadam.

Nous découvrons un nouveau langage, le Kiswahili, un mélange de langues bantous et arabe, qui résulte de l’arrivée de marchands de la péninsule arabique au XIeme siècle sur le littoral est africain. Ils y prospèrent rapidement en pratiquant le commerce d’ivoire, d’ébène et d’esclave.
La région, de plus en plus marquée par cette présence moyen-orientale développa une culture unique, mélange d’Islam et de coutumes africaines : la culture Swahili.

Des le lendemain de notre arrivée a Dar es-Salam, nous embarquons pour Zanzibar, l’île paradisiaque cote face au passé douteux de plaque tournante de l’esclavage cote pile.
A peine débarques et nous nous retrouvons dans un autre monde. Les petites ruelles surplombes de vieux immeubles a plusieurs étages rappellent les médinas des villes arabes. Nous croisons de nombreuses femmes voilées de noir, les hommes portant d’amples robes blanches et de petites calottes sur la tête discutent a la sortie des mosquées.



Sur notre route, les petites échoppes de couturiers alternent avec de majestueuse portes de bois finement travaillées et typiques de la culture Swahili : Zanzibar est connue pour être la terre d’origine de cette culture et effectivement nous baignons de dedans !





Un que l'on retrouve partout !

Bâtons de cannelle, graine de cardamome, poivre noir, clou de girofle, muscade ronde, anis étoilée, l’île est le royaume des épices. Elle regorge aussi de fruits savoureux et juteux, mangues sucrées puis acide quand vient le noyau, fruits de la passion acidules, bananas-figues et ananas délicieux.


Les énormes manguiers qui longent notre route croulent sous leurs fruits et protégent les hommes du soleil. Nous nous baladons sur nos deux roues entre Stonetown, la capitale, et la cote Est du pays zanzibarites.



Entre les brochettes de poisson marinées et de langouste, les chapatis, le spice rice et le chutney banane ou mangue maison, notre cœur balance !
Chez Saïd, notre a Bwnju et auteur du merveilleux poisson pane aux cacahuètes et des chutney mentionnes ci-dessus, nous veillons autours au son des drums et, en procession, nous dansons autours des flemmes. Le ciel brillent de milles feux et le doux bruissement des vagues renforce encore la magie de cette soirée!



Said et Moussa




Le lendemain matin, les hauts cocotiers nous saluent en chahutant dans le vent et l’océan indien, lui, est toujours aussi bleu !





pecheur rentrant du boulot