24 décembre 2006

Lusaka et le train overlander

Apres avoir quitter Chocho et Douglas, nous voici a Lusaka, capitale de la Zambie. Nous y arrivons de nuit et vu l`ambiance de la gare routiere, preferons finir notre nuit dans le bus.
C`est donc un peu embrumes que nous decouvrons notre premiere capitale vraiment africaine, et il n`y a pas a dire, c`est un beau bordel. La station de minibus est bondee de petits vans aux peintures blanches et bleues, des centaines sont entassees la, attendant leur tour pour sortir.
Dans les rues les trottoirs sont remplis de marchants ambulants, de petites cabines rouges ou l`on peut passer un coup de fil, de porteurs de marchandises et leur charette-brouette, de femmes vendant leurs produits de toutes sortes, de la foule de passant qui marche inlassablement.
Nous faisons un tour dans un marche local. Les Zambiens ont l`air etonne de voir trois Mzungu deambuler au milieu du dedale de petites echoppes, si serrees qu`on ne voit plus le ciel. Au detour d`elle, un commercant nous offre une mangue, sympa . Ici, c`est surtout de la quincaillerie, des fringues, des cd pirates qui se vendent et les coiffeuses et tresseuses officient.
Apres ce passage sympatique, nous relachons notre vigilance et en moins de deux, nous voila la cible de pickpocket (tif s`etait deja fait ouvrir son sac dans la matinee). En meme pas une minute, nous sommes victimes de deux tentatives, de la part des memes lascards (dont un a trompe notre vigilance par son allure tres classique ...costume-cravatte), mais a chaque fois sans succes ! Pas bien doues les gars, tant mieux pour nous.


Apres avoir regle deux-trois formalites pour preparer notre depart pour la Tanzanie, nous passons un dimanche a la campagne, la ou pousse le jardin de William et Catherine. Payans de la banlieue de Lusaka, la trentaine qui vivent la avec leur (deja) 5 enfants et accueillent leur premier touristes. Apres avoir cherche pendant des heures la station de bus pouvant nous y mener, nous finissons par parvenir au village indique. C`est un endroit tres calme, entoure d`une campagne verdoyante aux champs bien entretenus. Apres l`agitation de Lusaka, c`est vraiment agreable de se retrouver ici.
Nous sommes accueillis par une troupe d`enfants qui s`amusent comme des fous en notre presence. Singeant nos gestes, nous nous retrouvons photographier avec un vieux transistor et moniteur de centre aere toute l`apres-midi !



atelier junglage


atelier calin

Bati, lui aide William a la construction de la salle de bain, pour laquelle quelques feuillages font l`affaire.
William, tres curieux et Bati, tres bavard, discute toute l`apres midi. Quelle ne fut pas la surprise pour Bati de s`entendre poser la question " combien vous avez de tribus en France?" ,
" euhn ben......". Il faut savoir que comme beaucoup de pays d`afrique, la Zambie abrite une multitude de peuples, on y parle 72 langues, 73 avec l`anglais. Cependant tout le monde vit en harmonie et il n`existe ici pas de probleme ethnique. Le soir, repas compose de legumes, petits alluvions seches et frits, oeufs brouilles et m`chima (bouillie de farine de mais tres compacte qui fait office de couvert).


atelier pillon

Nous finissons la soiree devant la tele alimentee par la batterie. Tout comme a Simonga, meme les lieux sans electricite trouvent le moyen de se connecter au monde. Voila l`afrique actuelle comme nous la ressentons, un melange d`archaisme (souvent pas l`eau courante, pas d`electricite) et de modernite ( telephone portable partout..).
En tou cas, nous avons l`impression que le temps de la veillee aux palabres est bel et bien revolu!


William et Catherine et leur famille


Le petit dernier fou de ballon colore

Nous quittons la Zambie a bord du Tazara train, "un train pas comme les autres" ou nous retrouvons beaucoup de mzungus comme nous qui voyagent en afrique de l`est. Et c`est parti pour 48 heures de train ou nous decouvrons les paysages de nord Zambie et sud Tanzanie, les paysages deviennent de plus en plus montagneux et nous croisons Mme Giraffe et Mr l`elephant.



Aucun commentaire: